Fondé en janvier 2005, le Centre ménopause-andropause Outaouais a pour principale mission de faire reconnaître les bienfaits multiples des hormones sexuelles pour le bien-être et la santé humaine.
Le Centre ménopause-andropause Outaouais a une vocation clinique, une vocation de recherche ainsi qu’une vocation d’information.
Malgré que nous ne prenons plus de nouveaux patients, le Centre ménopause-andropause Outaouais est très actif.
Afin que davantage de femmes aient accès à l’hormonothérapie féminine bioidentique, et ce, prescrite avec art et science:
La recherche sur les hormones sexuelles et l’hormonothérapie bioidentique sont au cœur des activités du Centre ménopause-andropause Outaouais.
La Dre Demers a également élaboré, entre autres, trois projets de recherche d'envergure. Nous aimerions éventuellement mettre sur pied une fondation, ou trouver d'autres sources de financement, pour réaliser ces trois projets (voir les onglets Dre Sylvie Demers - Recherche et Dre Sylvie Demers - Fondation).
Comme dit le dicton, "savoir, c’est pouvoir". Malheureusement, dans le domaine de l’hormonothérapie féminine, l’information est remarquablement déficiente, contradictoire et alarmiste. De plus, nous avons institutionnalisé une peur maladive des estrogènes, ces hormones qui sont pourtant l’essence de la féminité et de la vie elle-même.
Une de nos préoccupations est que les femmes et les médecins aient accès à une information hautement crédible, au fait de l’ensemble des connaissances scientifiques.
Pour ce faire:
Suite à une conférence donnée par la Dre Demers à Sorel-Tracy, madame Christine Bouchard, acupunctrice et ex-ambulancière paramédicale, a initié une pétition afin que les hormones féminines bioidentiques soient couvertes par la RAMQ (et non plus considérées comme des médicaments d’exception).
D'autres femmes se sont jointes à Madame Bouchard (Marie Vanier, Ph.D. en neuropsychologie; Francine Bergeron, femme d'affaires et citoyenne informée; Louise Sauvageau, pharmacienne retraitée). La pétition a été déposée à l'Assemblé nationale du Québec par monsieur Bernard Drainville en septembre 2010 et la date limite de signature était le 16 juin 2010. Malheureusement, le ministre de la Santé, le docteur Yves Bolduc, n'a pas jugé nécessaire d'apporter quelque changement que ce soit (décision rendue en octobre 2010).
D'autres démarches furent entreprises. Depuis 2014, Madame Linda Croisetière et Dre Demers militent ensemble pour que l'hormonothérapie féminine bioidentique soit couverte sans exception par la RAMQ. Madame Croisetière a écrit et envoyé le 19 novembre 2014 une lettre au premier ministre Philippe Couillard et à 20 personnalités politiques. De manière parallèle, le 19 novembre 2014, Dre Demers a écrit et fait parvenir une lettre, cosignée par 19 médecins, au premier ministre Philippe Couillard et à 20 personnalités politiques. Cela a eu pour conséquence positive l'ouverture d'un dossier sur le sujet par Monsieur Luc Castonguay, sous-ministre adjoint (direction générale de la planification, de la performance et de la qualité) au Ministère de la Santé et des Services sociaux. M. Castonguay a affirmé que c'était l'INESSS qui était mandaté par le gouvernement pour décider de ce qui était couvert ou non par le régime public d'assurance médicaments.
Le 23 juin 2015, Madame Linda Croisetière et Dre Demers ont donc fait parvenir une lettre à l'INESSS pour leur demander - dossier scientifique à l'appui - de reconsidérer leur décision de ne pas couvrir sans restriction l'hormonothérapie féminine bioidentique. En décembre 2015, nous apprenons que l'INESSS rejette cette demande. Il semble que la décision, à toutes fins pratiques, n'ait été prise que par une seule personne (le médecin expert consulté dont nous ne connaissons pas l'identité). Pour la majorité des femmes, l'INESSS a donc décidé de ne couvrir que des hormones non-bioidentiques - qui présentent des risques connus pour la santé des femmes - parce leurs coûts sont faibles et que l'INESSS ne fait pas de distinction significative entre les deux types d'hormonothérapie. Curieusement, pour les hommes, l'INESSS a accepté de couvrir sans restriction plusieurs formulations d'hormonothérapie masculine bioidentique (testostérone bioidentique), alors que celle-ci est plus chère et moins étudiée que celle féminine bioidentique. C'est, selon Dre Demers, du sexisme hormonal, basé sur un mépris injustifiable des hormones féminines. Nous sommes en 2016, il serait temps d'évoluer!
Malgré ces échercs répétés, le combat se poursuit et n'est pas vain. Par exemple, nous remarquons une plus grande ouverture des médias envers l'hormonothérapie féminine ... Il est maintenant plus difficile de faire peur aux femmes, car plusieurs d'entre elles, maintenant informées, ne se laissent plus bernées. Selon la Dre Demers, l'ignorance et la peur engendrées par une désinformation médiatique sont à l'origine de la maltraitance des femmes, de leur sur-psychiatrisation et de leur surconsommation de produits pharmaceutiques et naturels. Cependant, plusieurs journalistes commencent à poser d'excellentes questions et nous sommes certains que dans un avenir rapproché, nous raisonnerons enfin en santé des femmes...