Nouvelles

    6 juin 2024: Prochaine journée de formation

    La prochaine date de journée de formation intensive en hormonothérapie féminine (réservée aux professionnels de la santé) est :

    Jeudi 6 juin 2024

    Pour plus d'informations: cliquez sur l'onglet Formation médicale à la page d'accueil



    5 avril 2024: Prochaine journée de formation

    La prochaine date de journée de formation intensive en hormonothérapie féminine (réservée aux professionnels de la santé) est :

    Vendredi 5 avril 2024

    Pour plus d'informations: cliquez sur l'onglet Formation médicale à la page d'accueil



    22 février 2024: Prochaine journée de formation

    La prochaine date de journée de formation intensive en hormonothérapie féminine (réservée aux professionnels de la santé) est :

    Jeudi 22 février 2024

    Pour plus d'informations: cliquez sur l'onglet Formation médicale à la page d'accueil



    15 décembre 2023: Prochaine journée de formation

    La prochaine date de journée de formation intensive en hormonothérapie féminine (réservée aux professionnels de la santé) est :

    Vendredi 15 décembre 2023

    Pour plus d'informations: cliquez sur l'onglet Formation médicale à la page d'accueil



    22 septembre 2023 et 20 octobre 2023 : Prochaines journées de formation

    Les deux dates confirmées pour la journée de formation intensive en hormonothérapie féminine (réservée aux professionnels de la santé) est :

    Vendredi 22 septembre 2023

    Vendredi 20 octobre 2023

    Pour plus d'informations: cliquez sur l'onglet Formation médicale à la page d'accueil



    12 avril, 10 mai et 9 juin 2023: Trois prochaines journées de formation

    Les trois prochaines dates de formation intensive en hormonothérapie réservée aux professionnels de la santé sont :

    Mercredi, le 12 avril 2023

    Mercredi, le 10 mai 2023

    Vendredi, le 9 juin 2023

    Pour plus d'informations: cliquez sur l'onglet Formation médicale à la page d'accueil



    22 mars 2023: Formation en hormonothérapie féminine

    La prochaine date confirmée de formation intensive en hormonothérapie est:

    Mercredi, le 22 mars 2023

    Pour plus d'informations sur la journée de formation intensive en hormonothérapie féminine: cliquez sur l'onglet Formation médicale à la page d'accueil



    9 et 22 février 2023: Formation en hormonothérapie féminine

    Les deux prochaines dates confirmées de formation intensive en hormonothérapie sont:

    Jeudi, le 9 février 2023

    Mercredi, le 22 février 2023

    Pour plus d'informations sur la journée de formation intensive en hormonothérapie féminine: cliquez sur l'onglet Formation médicale à la page d'accueil



    7 et 21 décembre 2022: Formation en hormonothérapie féminine

    Étant donné le grand succès des formations du 23 novembre et du 30 novembre, nous avons décidé d'offrir d'autres journées de formation.  

     Les deux prochaines dates confirmées de formation intensive en hormonothérapie sont:

    Mercredi, le 7 décembre 2022

    Mercredi, le 21 décembre 2022

    Pour plus d'informations sur la journée de formation intensive en hormonothérapie féminine: cliquez sur l'onglet Formation médicale à la page d'accueil




    8 octobre, 22 octobre et 5 novembre 2021 : Trois prochaines journées de formation

    Cette journée de formation intensive en hormonothérapie féminine s'adresse particulièrement aux médecins, pharmaciens et infirmières cliniciennes, mais également aux autres professionnels de la santé. 

    Pour plus d'informations, contactez-nous au courriel suivant: hormonesmd@gmail.com

    IMPORTANT: Ce courriel est rérervé seulement  aux renseignements concernant la formation en hormonothérapie. Il est géré par une agente administrative (et non par Dre Demers).

    Ce courriel ne permet donc pas d'avoir accès à Dre Demers, et n'est pas un lieu de consultation médicale ni de renseignements concernant l'hormonothérapie.  Il est important de respecter cette consigne.



    28 mai 2021: Prochaine journée de formation intensive en hormonohérapie féminine

    La prochaine journée de formation intensive en hormonothérapie féminine sera vendredi le 28 mai 2021. 

    Cette journée de formation s'adresse particulièrement aux médecins, pharmaciens et infirmières cliniciennes, mais également aux autres professionnels de la santé. 

    Pour plus d'informations, contactez-nous au courriel suivant: hormonesmd@gmail.com

    Ce courriel est rérervé seulement  aux renseignements concernant la formation en hormonothérapie. Il est géré par une agente administrative (et non par Dre Demers).

    Ce courriel ne permet donc pas d'avoir accès à Dre Demers, et n'est pas un lieu de consultation médicale ni de renseignements concernant l'hormonothérapie.  Il est important de respecter cette consigne.



    Une journée de formation intensive en hormonothérapie féminine bioidentique par Dre Sylvie Demers

    Date: 25 septembre 2020

    Infos: 819-771-1936



    Une journée de formation intensive en hormonothérapie féminine bioidentique par Dre Sylvie Demers

    Date: 5 juin 2020

    Infos: 819-771-1936



    Une journée de formation intensive en hormonothérapie féminine bioidentique par Dre Sylvie Demers : choix de 5 dates à l’hiver-printemps 2019

    Objectifs : Savoir prescrire l’hormonothérapie féminine bioidentique avec Art et Science à la préménopause, ménopause et lors d’une insuffisance ovarienne

    Pour : Médecins de famille et médecins spécialistes

    Formation également offerte aux pharmaciens et autres professionnels de la santé

    Dates: 15 février, 15 mars, 12 avril, 10 mai et 7 juin 2019

    Lieu : Crowne Plaza Ottawa-Gatineau (secteur Hull)

    Informations : Tél : 819-771-1936



    Huffington Post Québec: blogue sur l'hormonothérapie

    Blogue intitulé Hormonothérapie féminine: Contrer l'ignorance et la peur par Dre Sylvie Demers, avec la participation de Madame Linda Croisetière



    "Burn-out" des surrénales: Mythe ou réalité?

    Pour les membres du Club Privilège, nous vous informons que les 3 prochaines émissions porteront surle mythe du "burn-out" des surrénales.

    Émission 1: "Burn-out" des surrénales: petite histoire du mythe (25 août 2015)
    Émission no. 2: Faits scientifiques qui déboulonnent le mythe du "burn-out" des surrénales (13 septembre 2015)
    Émission no. 3: Critique de textes qu'on retrouve sur le web qui véhicule le mythe du "burn-out" des surrénales (11 octobre 2015)


    Prochaine journée de formation médicale en hormonothérapie féminine: le 30 octobre 2015

    Tous les médecins peuvent avoir accès à une formation d'une journée donnée par Dre Sylvie Demers, MD PhD, qui leur permettra d'être en mesure de prescrire l'hormonothérapie féminine bioidentique avec Art et Science.

    La formation bien que destinée aux médecins, est également offerte aux pharmaciens, aux infirmières et autres professionnels de la santé.

    La prochaine journée de formation médicale se tiendra vendredi le 30 octobre 2015, dans la région de Gatineau secteur Hull.

    Pour informations: Cliquez sur le bouton "Formation médicale" et aller au bas de la page. 



    Lettre importante adressée a l'INESSS pour la reconnaissance de l'hormonothérapie féminine bioidentique

    Gatineau, le 23 juin 2015

     

    Monsieur Luc Castonguay
    Sous-ministre adjoint
    Direction générale de la planification, de la performance et de la qualité
    Ministère de la Santé et des Services sociaux
    1005, chemin Sainte-Foy, 1er étage
    Québec (Québec)  G1S 4N4

     

    L’INESSS

     

    Madame Mireille Mathieu

    Vice-présidente à la production scientifique

    2535, boulevard Laurier, 5e étage
    Québec (Québec) G1V 4M3

     

    Dr Stéphane P. Ahern, M.D., M.A., FRCPC, Ph. D.

    Président du comité scientifique permanent de l’évaluation des médicaments aux fins d’inscription (CSEMI)

    2021, avenue Union, bureau 10.083
    Montréal (Québec) H3A 2S9

     

     

    Objets:

     

    1-      Réponse au courriel du 24 avril 2015 de Monsieur Luc Castonguay à Madame Linda Croisetière, N/Réf.: 15-MS-01663.

    2-      Lettre adressée à l’INESSS par la Dre Sylvie Demers,  M.D. Ph. D.

     

     

    Réponse au courriel du 24 avril 2015 de Monsieur Luc Castonguay à Madame Linda Croisetière:

     

    Monsieur Luc Castonguay,

     

    Je vous remercie pour l’attention que vous avez portée à ma demande d’inclure les hormones bioidentiques à la liste des médicaments couverts sans restriction par la RAMQ.  La Dre Sylvie Demers, M.D. Ph. D., et moi trouvons très encourageant que le gouvernement s’intéresse à la santé des femmes du Québec.  Cela nous apporte un espoir de voir que les femmes seront peut-être en mesure de choisir la médication qui est la plus appropriée à leur santé avec l’avis de leur médecin.

     

    Pour suivre ce dossier de près, et pour en apprendre davantage sur les hormones qui régissent le bien-être des femmes, j’ai eu l’opportunité de suivre la formation que la Dre Sylvie Demers, spécialisée en hormonothérapie bioidentique, donne aux médecins intéressés de prescrire à bon dosage les hormones féminines et masculines.

     

    J’ai aussi lu beaucoup d’ouvrages sur l’hormonothérapie, dont son livre Hormones au féminin: repensez votre santé.  Il va s’en dire qu’il y a beaucoup de matériel scientifique qui montre que l’hormonothérapie bioidentique est à privilégier.

     

    Je comprends aussi la position du gouvernement du Québec de suivre les recommandations de l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS), mais le gouvernement a aussi la possibilité de faire les bons choix avec l’INESSS, après que toute l’information scientifique et la mise à jour de celles-ci soient évaluées. Pour donner l’heure juste, j’ai demandé la collaboration et l’expertise de la Dre Sylvie Demers dans ce dossier.

     

    La Dre Sylvie Demers est une médecin de famille clinicienne-chercheure spécialisée en hormonothérapie (féminine et masculine) et docteure en médecine expérimentale. Elle vous présente les aspects techniques et la mise à jour des connaissances sur les hormones féminines, les bénéfices pour la santé ainsi que les avantages économiques de l’hormonothérapie.

     

    Je vous remercie, Monsieur Castonguay, de votre attention et de la diligence que vous porterez à cette demande.

     

    Veuillez, s’il vous plaît, accepter mes salutations les plus distinguées.

     

     

    Linda Croisetière

     

     

    Lettre adressée à l’INESSS par la Dre Sylvie Demers,  M.D. Ph. D. : 

     

    À l’intention des membres du comité scientifique de l’INESSS, chargés de promouvoir l’excellence clinique et une bonne utilisation des ressources en santé,

     

    Bonjour,

     

    Je tiens d’abord à remercier Madame Linda Croisetière pour l’occasion qu’elle me donne de m’adresser à vous, qui avez une tâche difficile et noble : faire des recommandations au gouvernement du Québec quant à une bonne utilisation des médicaments, en tenant compte de la capacité de payer des Québécois.

     

     

    Je suis une médecin de famille clinicienne-chercheure spécialisée en hormonothérapie (féminine et masculine) et docteure en médecine expérimentale, et je milite depuis longtemps pour que les femmes aient accès à une hormonothérapie bien prescrite. Ma demande est la suivante : en hormonothérapie féminine, vos recommandations doivent être changées.

     

    J’axerai ma lettre autour de trois points (qui ne s’adressent pas seulement à vous, mais également aux médecins et autres professionnels de la santé): d’abord, il faut mettre à jour nos connaissances sur les hormones féminines; ensuite, il est primordial de bien prescrire l’hormonothérapie féminine; finalement, il faut réaliser l’immense impact positif, tant du point de vue humain que financier, d’une telle approche.  

     

     

    1-Il faut mettre à jour nos connaissances sur les hormones féminines: ces hormones jouent des rôles inestimables dans le bien-être et la santé des femmes.

     

    Plusieurs croient, encore en 2015, que les hormones féminines ne servent qu’à la reproduction. Ainsi, selon cette croyance, lorsque les femmes ne désirent plus se reproduire, ou ne le peuvent plus, prendre des hormones ne procurerait aucun bénéfique réel pour leur santé et serait même dangereux. 

     

    À la lumière des connaissances actuelles, cette conception doit radicalement changer. Comme le veut la démarche scientifique : « Quand les faits changent, je change ».

     

    Depuis les années 1930, au cours desquelles les hormones féminines ont été isolées et caractérisées, jusqu’aux années 1960, avec la mise au point d’un premier contraceptif oral, les hormones féminines (estrogènes et progestérone) n’avaient été étudiées que sous l’angle de la reproduction. Mais les temps ont bien changé.

     

    Dans les années 1970, le lien entre un taux faible d’estrogènes et le développement de l’ostéoporose est mis en évidence. Cette importante découverte n’a jamais été exploitée à sa juste valeur, à cause de la « grande peur des hormones féminines » et qu’on croit, à tort, que la prise de calcium et/ou de vitamine D, exerce un effet protecteur contre l’ostéoporose[1].

     

    Depuis les années 1960 jusqu’à ce jour, de nombreuses études cliniques, ainsi que de nombreuses études en recherche fondamentale de plus en plus sophistiquées (particulièrement depuis les années 1990 avec le développement spectaculaire de la biologie moléculaire), ont permis de mettre en évidence les multiples rôles bénéfiques des hormones féminines en santé humaine. Chez l’adulte, homme ou femme, les estrogènes sont essentiels pour la santé, notamment la santé osseuse, cardiovasculaire et cérébrale (voir les documents annexés). Un taux adéquat favorise le maintien d’une bonne santé globale. Les estrogènes sont également associés à une plus grande longévité.

     

    Pourquoi, alors, avons-nous peur d’utiliser l’hormonothérapie féminine en présence d’une insuffisance en hormones féminines (secondaire au vieillissement des ovaires ou secondaire à une autre cause)? La grande responsable est l’ignorance. Une injustifiable ignorance. Il faut dire que les préjugés tenaces envers les hormones féminines jouent un rôle prépondérant, car on croit généralement, à tort, qu’elles sont mauvaises voire dangereuses. Quel message négatif envoyé aux femmes, ne trouvez-vous pas?

     

    L’Ignorance, avec un grand I, vient du fait que l’on ignore les multiples rôles bénéfiques des hormones féminines en-dehors du système reproducteur, que l’on confond les différents types d’hormonothérapie féminine, et que l’on ne dose pas ces hormones. Comme je dis toujours, en hormonothérapie féminine (comme pour tout type d’hormonothérapie), il faut donner les « bonnes hormones, au bon moment et au bon dosage ».

     

     

    2-Il est primordial de bien prescrire l’hormonothérapie féminine : il y a deux règles d’or à respecter pour prescrire les « bonnes hormones ».

     

    Depuis plus de 10 ans de pratique intensive en hormonothérapie féminine et masculine, j’ai perfectionné l’art et la science de bien prescrire ces hormonothérapies, et cela m’est d’une inestimable utilité en médecine. Je ne pourrais plus pratiquer la médecine autrement, sans me trouver inadéquate comme soignante.

     

    Je ne discuterai pas ici de l’importance de débuter l’hormonothérapie féminine précocement (dès l’installation du ou des déficits hormonaux), ni de l’importance de doser les hormones féminines. Notez que je suis une pionnière de l’utilisation du dosage sanguin des hormones féminines en santé humaine, dosage qui permet de maximiser les bienfaits des hormones féminines et d’en minimiser les risques. Vous savez, toute substance bénéfique est bénéfique à un certain dosage - et peut s’avérer inefficace ou néfaste à un dosage trop faible ou trop élevé.

     

    Je vais donc me limiter ici aux deux règles d’or qui ont trait à l’importance de donner les « bonnes hormones » en hormonothérapie féminine, car cela vous concerne directement. Rappelons que c’est votre organisme, chargé de conseiller le gouvernement du Québec en matière de couverture des médicaments par la RAMQ, qui a jugé que, de manière générale, tous les types d’hormonothérapie féminine présentaient un profil d’efficacité et d’innocuité similaires. Cela est faux. Sur cette fausse prémisse, le gouvernement du Québec se dit que si tout s’équivaut en hormonothérapie féminine, sauf exception, payons d’emblée ce qui coûte le moins cher. Ainsi, la RAMQ offre actuellement une couverture complète seulement à de « mauvais types  d’hormonothérapie féminine » (estrogènes oraux et acétate de médroxyprogestérone) car ils coûtent moins chers que les « bons  types d’hormonothérapie féminine » (estradiol-17β transdermique et progestérone : hormones dont la composition chimique est identique aux hormones féminines) qui sont des médicaments d’exception.

     

    Depuis longtemps, avant même la publication des premiers résultats de l’étude WHI (Women’s Health Initiative), j’applique, dans l’intérêt supérieur des femmes, les deux règles d’or suivantes :

     

    Première règle d’or : Pour les estrogènes, il faut donner de l’estradiol-17β transdermique et non des estrogènes oraux.

     

    En effet, bien avant la publication des premiers résultats de l’étude WHI en 2002 (dont les résultats sont fort mal compris par ailleurs), les risques thromboemboliques des estrogènes oraux étaient reconnus; pour cette raison, on prescrivait déjà l’estradiol-17β transdermique aux femmes ayant des antécédents thromboemboliques. Les études montrent clairement qu’à des doses d’hormonothérapie, les estrogènes conjugués équins qui sont des estrogènes oraux couramment prescrits au Amérique du Nord, augmentent les facteurs de coagulation, les triglycérides et la protéine C réactive, tous des facteurs importants de risque de maladies cardiovasculaires. Au contraire, l’estradiol-17β transdermique n’augmente pas ces facteurs, et est même bénéfique à des doses adéquates. À l’époque déjà, pour toutes ces raisons, on privilégiait également l’estradiol-17β transdermique pour les femmes obèses, hypertendues, diabétiques ou dyslipidémiques.

     

    Depuis 2002, trois autres études importantes ont comparé les risques de thromboembolie veineuse (embolie pulmonaire et thrombophlébite profonde) avec les différentes hormonothérapies.

    1-      Dans une étude publiée dans The Lancet  en 2003, une augmentation du risque de thromboembolie veineuse de 350% a été observée avec les estrogènes oraux (majoritairement des estrogènes conjugaux équins), comparativement à une diminution du risque de 10% avec l’estradiol-17β transdermique[2].

     

    2-      Dans l’étude ESTHER (Estrogen and thromboembolism risk), une augmentation du risque de 430% a été observée avec les estrogènes oraux (majoritairement des estrogènes conjugués équins), alors qu’il n’y a pas eu d’augmentation du risque avec l’estradiol-17β transdermique, et ce, même chez des femmes prédisposées génétiquement (porteuses du facteur V de Leiden et de la mutation prothrombine G20210A)[3].

    3-      Dans une étude prospective chez 80 308 Françaises suivies en moyenne 10 ans, une augmentation du risque de 70% a été observée avec les estrogènes oraux (majoritairement de l’estradiol-17β oral), tandis qu’une diminution du risque de 10% a été observée avec l’hormonothérapie bioidentique (estradiol-17β transdermique et progestérone orale micronisée)[4].

     

    Concernant le risque thromboembolique artériel (AVC), une étude britannique publiée en 2010 a conclu que les estrogènes oraux (avec ou sans progestatif) augmente le risque de 28%, alors que l’estradiol-17β transdermique, tous dosages confondus, le diminue de 5%[5].

     

    Rappelons que dans l’étude WHI, le seul risque des estrogènes oraux (notez que dans le deuxième volet de l’étude, les femmes ne prenaient que des estrogènes conjugués équins), a été l’augmentation du risque thromboembolique. D’ailleurs, ces femmes ont fait moins de cancer du sein et d’infarctus du myocarde que celles qui ne prenaient pas d’estrogènes. À ce jour, on compte quatre études cliniques randomisées et avec placebo avec les estrogènes seuls, et ces études montrent une réduction du risque de cancer du sein d’environ 21%, et non le contraire[6]. Il est inacceptable que cela soit à toutes fins pratiques inconnu, et que l’on persiste à croire que la prise d’estrogènes à la ménopause augmentent le risque de cancer du sein. C’est le plus grand mythe à déboulonner en santé des femmes.

     

    Je le répète : le seul risque démontré avec la prise d’estrogènes oraux est l’augmentation du risque thromboembolique - et cette augmentation peut être prévenue avec l’utilisation de l’estradiol-17β transdermique.

     

    Deuxième règle d’or : Pour la composante progestative, il faut donner de la progestérone et non de l’acétate de médroxyprogestérone.

     

    On croit généralement que la progestérone n’agit que dans l’utérus lors du cycle menstruel ou lors de la gestation. (Le terme progestérone vient d’ailleurs du mot gestation (« progest »)). C’est encore, malheureusement, l’opinion de plusieurs experts en hormonothérapie. C’est ce qui vous a induit en erreur.

     

    Or, au cours des dernières années, de multiples recherches ont clairement démontré plusieurs rôles bénéfiques de la progestérone en-dehors de l’utérus. D’ailleurs, on retrouve des récepteurs de la progestérone (tout comme des récepteurs des estrogènes) à peu près partout dans l’organisme humain, ce qui illustre bien leurs actions multi-systémiques remarquables. Non seulement la progestérone agit à peu près partout dans notre corps, comme les estrogènes, mais à l’intérieur même de nos cellules, la progestérone et les estrogènes peuvent agir sur un grand nombre de gènes (au moins 150 gènes différents pour la progestérone et 153 gènes pour les estrogènes[7]), en accord avec leurs multiples actions différentes. De plus, il existe également différents types de récepteurs pour la progestérone et les estrogènes. Vous savez, en tant que biologiste moléculaire, je considère que ces hormones sont de loin les plus complexes et fascinantes du corps humain, et que si l’on change moindrement leur composition chimique, cela comporte, jusqu’à preuve du contraire, des risques pour la santé. C’est pourquoi, en fécondation in vitro, aucun médecin n’oserait administrer de l’acétate de médroxyprogestérone au lieu de la progestérone aux femmes suite à un transfert d’embryons, par crainte de ses effets nocifs sur le développement de l’embryon.

    Malheureusement, sur la base de vos recommandations, la RAMQ couvre l’acétate de médroxyprogestérone, au lieu de la progestérone (Prometrium®) qui est un médicament d’exception, parce que, comme dit précédemment, l’acétate de médroxyprogestérone coûte moins cher et que vous considérez que ces deux substances s’équivalent (étant donné que vous vous limitez seulement à l’étude de leurs effets dans l’utérus). Il s’agit là d’une grave erreur scientifique car ces substances ne s’équivalent pas du tout. Plus grave encore : les effets nocifs de l’acétate de médroxyprogestérone en-dehors de l’utérus sont multiples, mettant les femmes à risque de développer plusieurs problèmes de santé.

     

    Peu de gens savent que dans l’étude WHI, c’est l’acétate de médroxyprogestérone, et non les estrogènes, qui a été responsable de l’augmentation des cas de cancer du sein et d’infarctus. Dans l’hormonothérapie, la majorité des risques pour la santé (à l’exception du risque thromboembolique dû aux estrogènes oraux) sont causés par l’acétate de médroxyprogestérone. L’acétate de médroxyprogestérone, contrairement à la progestérone, favorise la vasoconstriction des artères, annule en partie les bénéfices des estrogènes sur le bilan lipidique, favorise la rétention d’eau et l’augmentation de la pression artérielle, ne se transforme pas en allopregnanolone (métabolite actif de la progestérone très bénéfique pour le système nerveux), augmente le risque de cancer du sein, etc. L’acétate de médroxyprogestérone agit souvent comme une  « anti-progestérone » en-dehors de l’utérus[8].

     

    La progestérone, contrairement à l’acétate de médroxyprogestérone, possède plusieurs propriétés bénéfiques : anxiolytiques, calmantes, antiépileptiques, diurétiques et antihypertensives. Un taux adéquat de progestérone (en présence d’un taux adéquat d’estrogènes) diminue le risque de pathologies musculo-squelettiques, d’hyperréactivité vasculaire, d’arythmies cardiaques et de vessie hyperactive. Ses propriétés protectrices sur le système nerveux central et périphérique sont remarquables et multiples[9]. La progestérone a également des propriétés anti-cancer[10].

     

    Depuis plus d’une décennie, chez les femmes présentant une déficience en progestérone, je constate jour après jour les bienfaits multiples de la progestérone orale micronisée (Prometrium®) : diminution du syndrome prémenstruel, amélioration significative de la qualité du sommeil, diminution de l’anxiété, diminution des douleurs musculaires (par exemple, tendinites ou symptômes de fibromyalgie qui disparaissent ou s’améliorent significativement), disparition des palpitations cardiaques… Bref, un sentiment de mieux-être et un meilleur état de santé général, que les femmes apprécient tellement.

     

     

    3- Il faut réaliser l’immense impact positif, tant du point de vue humain que financier, d’une telle approche : L’utilisation judicieuse de l’hormonothérapie féminine permettrait de sauver beaucoup d’argent.

     

    Ne vous y trompez pas : vos recommandations en hormonothérapie féminine n’entraînent aucune économie d’argent en n’offrant une couverture complète qu’aux types d’hormonothérapie risqués pour la santé des femmes. (Notons que les hommes n’ont pas à subir des « risques inutiles » pour leur santé, ceux-ci ayant accès sans restriction à de la testostérone bioidentique - même si cette hormonothérapie masculine bioidentique coûte plus cher que celle féminine bioidentique, c’est-à-dire composée d’estradiol-17β transdermique et de progestérone[11].)

     

    Combien coûte l’augmentation des cas de cancer du sein et d’infarctus due à l’utilisation de l’acétate de médroxyprogestérone au lieu de la progestérone? Combien coûte l’augmentation des cas de thromboembolie due à l’utilisation des estrogènes oraux au lieu de l’estradiol-17β transdermique? À combien chiffre-t-on les effets négatifs de ne pas bien traiter les femmes présentant une déficience en progestérone? Etc.

     

    Un autre aspect, d’une importance extrême, est l’aspect préventif de l’hormonothérapie féminine. Même avec une « hormonothérapie risquée », peu de gens savent que les femmes ont un avantage de survie lorsqu’elles débutent ce type d’hormonothérapie avant l’âge de 60 ans (soulignons le fait que la grande majorité des femmes débutent l’hormonothérapie avant cet âge) à cause des nombreux bienfaits des estrogènes. Une analyse des études cliniques randomisées et contrôlées d’une durée supérieure à 6 mois a montré que les femmes qui commencent l’hormonothérapie féminine avant l’âge de 60 ans voient leur risque de mortalité diminuer de 39%[12]. Cela est énorme. Même dans l’étude WHI, dont la médiatisation des résultats du premier volet de l’étude en 2002 a causé une psychose collective, il y a eu une diminution de mortalité de 30% chez les femmes ayant commencé l’hormonothérapie avant d’avoir 60 ans. Pourquoi ces données sont-elles ignorées? Évidemment, il est logique de penser qu’avec une hormonothérapie bien prescrite (bonnes hormones, bon dosage et début précoce), les femmes auraient encore une plus grande espérance de vie, et surtout, un mieux-être. Les médecins de famille connaissent à peu près tous des histoires de patientes dont l’état de bien-être et de santé s’est détérioré rapidement suite à l’arrêt de leur hormonothérapie - arrêt trop souvent imposé aux femmes à cause de la « grande peur des hormones féminines ».

     

    Actuellement, deux problèmes majeurs en médecine, responsables d’une hausse vertigineuse des coûts de santé, concernent la sur-prescription médicamenteuse et la non-connaissance des multiples rôles bénéfiques des hormones féminines. Ces deux problèmes sont étroitement inter-reliés chez les femmes.

     

    La surmédicalisation est courante chez les femmes

    Au cours de mes années de pratique comme médecin de famille (avant même de me consacrer intensivement à l’hormonothérapie), j’ai réalisé que la majorité des patients qui me consultaient étaient des femmes, pour des situations reliées aux hormones féminines: contraception, infertilité, syndrome des ovaires polykystiques, syndrome prémenstruel, préménopause, ménopause… Les femmes constituent la moitié de la population, et elles vivront en moyenne, avec l’espérance de vie actuelle, la moitié de leur vie en préménopause-ménopause! Peu de gens réalisent cela. Il est injustifiable que les médecins n’aient à peu près pas de formation sur les conséquences néfastes de la chute des taux sanguins des « bonnes hormones féminines » chez les femmes à la préménopause-ménopause.

     

    En effet, en plus d’un nombre impressionnant de symptômes pouvant affecter de façon importante leur qualité de vie, les hormones féminines agissant sur tous les systèmes, le déficit hormonal chez les femmes à la préménopause-ménopause est fréquemment impliqué dans : l’augmentation de la pression artérielle, l’augmentation du C-LDL (appelé « mauvais cholestérol »), l’augmentation du poids (en particulier l’augmentation du gras abdominal), l’augmentation du taux d’insuline à jeun (augmentant le risque de diabète de type 2), la sortie du calcium des os (responsable de l’ostéoporose et de calcifications généralisées), l’insomnie rebelle, l’asthénie, l’apparition de plusieurs pathologies musculo-squelettiques, l’augmentation de l’état inflammatoire, la diminution de production de neurotransmetteurs et neurohormones, l’accélération du vieillissement, etc.  Il est clair pour moi qu’une véritable révolution en santé n’est possible qu’avec la reconnaissance des bienfaits des hormones féminines.

     

    On entend de plus en plus de voix qui s’élèvent - mentionnons à titre d’exemple le Dr Fernand Turcotte, professeur émérite au département de médecine sociale et préventive à l’Université Laval – et qui affirment que plusieurs médicaments prescrits à long terme chez les personnes « vieillissantes » sont très peu ou pas efficaces, et sont, du moins en partie, responsables de l’explosion des coûts en santé. À mon sens, il est clair que c’est parce que, souvent, l’on ne traite pas la cause d’un problème de santé mais plutôt ses conséquences - et cette cause est fréquemment reliée au déficit en hormones féminines chez les femmes.

     

    Prenons seulement l’exemple des antidépresseurs. Le nombre d’antidépresseurs prescrits a connu une hausse fulgurante au cours de la dernière décennie, et entraîne des coûts faramineux pour la société. Demandez-vous à qui l’on prescrit surtout les antidépresseurs au Québec? Je vais vous répondre sans ambages: aux femmes, et pour des problèmes causés primairement par un déficit en hormones féminines, rendant plusieurs femmes plus vulnérables au stress. Pensons aux antidépresseurs et autres psychotropes prescrits massivement aux femmes pour diminuer l’anxiété, les symptômes dépressifs, les sautes d’humeur, l’insomnie, et même les bouffées de chaleur, causés par un problème d’ovaires (et non un problème de cerveau). Tel que dit précédemment, les médecins n’ont à toutes fins pratiques aucune formation dans ce domaine, et de plus, on véhicule encore une « grande peur des hormones féminines » : cela a comme conséquence une sur-psychiatrisation aberrante des femmes. Et leur maltraitance. Et une perte d’estime d’elles-mêmes. Je trouve cela franchement scandaleux. 

     

    Au lieu de traiter à la pièce les multiples conséquences d’un déficit en hormones féminines - raisonnons enfin - et traitons intelligemment les femmes avec une hormonothérapie bien prescrite. Combien d’antidépresseurs, d’anxiolytiques, d’antipsychotiques, de stabilisateurs de l’humeur, de somnifères, d’antihypertenseurs, de statines, de relaxants musculaires, d’anti-inflammatoires, d’inhibiteurs de la pompe à protons, de biphosphonates, etc., trainant dans leur sillon une kyrielle d’effets secondaires, seraient évités? Combien d’arrêts de travail, de conflits familiaux, de retraites prématurées, dus à une « dépression majeure » ou à un « trouble de l’adaptation » seraient évités en traitant adéquatement la cause de leur mal-être? (Notons ici que pour poser un diagnostic psychiatrique, le médecin doit d’abord avoir éliminé une cause biologique, ce que l’on ne fait pas dans la plupart des cas en santé des femmes, car le déficit en hormones féminines est presque toujours occulté.)

     

    Tous les jours, mes patientes me font part de leur profonde satisfaction à être traitées avec une « bonne » hormonothérapie féminine, et me pressent d’agir pour que les mentalités évoluent, et que toutes les femmes puissent avoir accès à une hormonothérapie bien prescrite.

     

    Par conséquent, pour toutes ces raisons, je vous demande de reconsidérer votre décision de couvrir sans restriction une hormonothérapie « inutilement risquée » au lieu d’une hormonothérapie bioidentique (estradiol-17β transdermique et progestérone). C’est une question de science et de bon sens. Cela réparerait également une iniquité envers les femmes, et constituerait surtout une base solide pour entreprendre une vraie réforme en santé des femmes. Nous en avons tous tellement besoin. Et vous avez le pouvoir d’amorcer cette réforme.

     

    Je vous remercie, Mesdames et Messieurs du comité scientifique de l’INESSS, d’avoir pris le temps de me lire. N’hésitez pas à me contacter pour tout questionnement. Soyez assurés de mon entière collaboration dans cette affaire qui me tient à cœur.

     

    Bien à vous,

     

     

    Dre Sylvie Demers, M.D. Ph. D.

    Médecin de famille 

    Biologiste et Docteure en médecine expérimentale (spécialisation : génétique moléculaire humaine)

     

    182 rue Montcalm

    Gatineau, Qc

    J8Y 3B5

    819-771-1936

     

    -------

     

    P.S. Documents annexés (pour l’INESSS) :

     

    - Courriel envoyé par Monsieur Luc Castonguay le 24 avril 2015 à Madame Linda Croisetière;

     

    - Lettre envoyée par Madame Linda Croisetière le 17 novembre 2014 à l’Honorable Philippe Couillard et 20 personnalités politiques;

     

    - Lettre envoyée par la Dre Sylvie Demers et 19 médecins cosignataires, le 19 novembre 2014, à l’Honorable Philippe Couillard et 20 personnalités politiques. Titre : Avoir accès à une hormonothérapie féminine bioidentique : une question de science, de bon sens et d’éthique médicale;

     

    - Cahier du participant remis aux médecins lors d’une journée de formation sur l’hormonothérapie féminine donnée par la Dre Sylvie Demers qui a lieu le 30 octobre 2014 à Gatineau.

     

    Nous avons joint à ce cahier les nombreux articles scientifiques mentionnés dans le cahier du participant (classés par ordre alphabétique). Nous savons que vous avez accès à ces articles scientifiques (droits d’auteurs respectés); nous vous les faisons parvenir uniquement dans le but de vous épargner du temps de recherche;

     

    - Deux livres dont la Dre Sylvie Demers est l’auteure et publiés par Les Éditions de l’Homme:

    Le best-seller Hormones au féminin : Repensez votre santé (2008-2009) et les références,  Le mythe de la vitamine D : Rétablir la vérité sur les hormones (2013).

     

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    cc. (ordre alphabétique) :

     

    - Dr Gaétan Barrette, Ministre de la Santé et des Services sociaux Ministre de la Santé;

     

    - Dr Charles Bernard, Président-directeur général du Collège des médecins du Québec;

     

    - M. Luc Castonguay, Sous-ministre adjoint, Direction générale de la planification, de la performance et de la qualité, Ministère de la Santé et des Services sociaux;

     

    - Dre Diane Francoeur, Présidente de la Fédération des médecins spécialistes du Québec;

     

    - Dr Louis Godin, Président de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec;

     

    - Dre Ruth Élaine Vander Stelt, Présidente de l’Association des médecins du Québec.



    [1] Demers, S. Le mythe de la vitamine D : Rétablir la vérité sur les hormones (2013) Les Éditions de l’Homme. 244 p.

    [2] Scarabin P.-Y. et al. The Lancet Vol. 362, p. 428-432.

    [3] Straczek C. et al. (2005) Circulation Vol. 112, p. 3495-3500.

    [4] Canonico M. et al. (2010) Arterioscler. Thromb. Biol. Vol. 30, p. 340-345.

    [5] Renoux C. et al. (2010) BMJ Vol. 340, p. C2519.

    [6] Stephanick M.L. et al. (2006) JAMA Vol. 295, p. 1647-1657.

    [7] Laganière J. et al. (2005) PNAS Vol. 102, p. 11651-11656.

    Leo J.C.L. et al. (2005) IJC Vol. 117, p. 561-568.

    [8] Document annexé : Demers S. (24 octobre 2014) Prescrire l’hormonothérapie féminine avec art et science - Cahier du Participant, p. 12-13 et p. 21; .Demers, S. Hormones au féminin : Repensez votre santé : chapitres 2 à 7 (2008-2009) Les Éditions de l’Homme. 259 p.

     

    [9] Demers, S. Hormones au féminin : Repensez votre santé. Chapitre 4 (2008-2009) Les Éditions de l’Homme. 259 p.

    [10] Document annexé : Demers S. (24 octobre 2014) Prescrire l’hormonothérapie féminine avec art et science - Cahier du Participant, p. 22-29.

    [11]  Document annexé : Lettre de Madame Linda Croisetière (17 novembre 2014).

    [12] Salpeter S. R. et al. (2004) J. Gen. Intern. Med. Vol. 19, p. 791-804.



    Conférence le 26 mars 2015 de la Dre Lyne Desautels sur l'hormonothérapie bioidentique féminine et masculine à Brossard

    L'HORMONOTHÉRAPIE POUR LA FEMME ET POUR L'HOMME

    Un traitement de symptômes, mais aussi un traitement préventif au vieillissement. 

    Conférence donnée par Dre Lyne Desautels, fondatrice du CMI Brossard et Bromont

    Informations et consultations
    (450) 332-2430 / 1 (844) 332-2430 / info2@cmiebrossard.com

    Deux adresses pour vous servir:
    CMIE Brossard - 7055 boul. Taschereau, bureaux 110 et 140, Brossard (Québec) J4Z 1A7
    CMIE Bromont - 858, rue Shefford, bureau 111, Bromont (Québec) J2L 1C3


     



    Une supposée "dominance en estrogènes chez les hommes": Ce n'est pas ce que l'on croit!

    4e de 4 capsules sur le concept erroné et misogyne de "dominance en estrogènes" (pourles membres du Club Privilège): Encore une fois, on laisse supposer que les estrogènes sont mauvais. Ce qui est faux. Les estrogènes sont essentiels à une bonne santé tant chez les femmes que chez les hommes. On se trompe de cible!



    Critique de deux textes parus sur le site

    3e de 4 capsules sur le concept erroné et misogyne de "dominance en estrogènes" (pour les membres du Club Privilège): Critique du Dre Demers de 2 articles disponibles sur le site web "santé des femmes" (20 février 2015)



    Cette femme produit-elle "trop d'estrogènes"?

    2e de 4 capsules sur le concept erroné et misogyne de "dominance en estrogènes" (pour les membre du Club privilège): Réponse à une femme qui croît, à tort, que ses proglèmes sont causés par une poduction excessive d'estrogènes par son corps. 



    "Overdose d'oestrogènes": un texte misogyne truffé de graves erreurs

    1 ère de 4 capsules sur le concept erroné et misogyne de "dominance en estrogènes" (membres du Club Privilège). Dans cette capsule vidéo du 24 janvier 2015, Dre Demers définit ce concept et fait la critique d'un texte que l'on peut retrouver sur le web.  



    Concept de ''dominance en estrogènes'' : pure démagogie et misogynie

    À venir pour les membres du Club Privilège: 4 capsules sur le concept de ''dominance en estrogènes''.

    Il s'agit d'un concept très véhiculé dans certains milieux, donnant lieu à une désinformation dont plusieurs femmes sont victimes. Encore une fois, on entretient un mépris viscéral envers les estrogènes (ces hormones responsables de la féminisation des êtres humains).

    Je le répète: le mépris des estrogènes est intimement lié au mépris des femmes.

    1ère capsule: D'où vient ce concept qui porte à confusion? (25 janvier 2015)

    Dans les 4 capsules: Ma critique de textes portant sur la dite ''dominance en estrogènes'' (25 janvier, 6 février, 20 février et 6 mars 2015)



    À lire dans le "Huffington Post Québec": "Avoir accès à une hormonothérapie féminine bioidentique"

    Voici ce que je viens d'écrire sur mon blogue pour les membres du Club Privilège:

    Bonjour chères Carrés Roses,
    Je suis contente: Le « Huffington Post Québec » a accepté de publier ma lettre envoyée au Premier Ministre Philippe Couillard (un peu raccourcie pour satisfaire aux exigences de La Rédaction, et sous la forme de blogue). Youppi! Je vous invite à mettre vos commentaires. Le « Huffington Post Québec » est très lu par les Québécois et par les différents médias. Habituellement, l’article ne reste « à la une » qu’une journée ou deux.

    Je crois qu’il faut insister sur les trois points suivants:
    1-L’aspect économique de bien traiter les femmes: moins d’ordonnances d’antidépresseurs et autres médicaments, moins de dépressions et de troubles anxieux nécessitant un arrêt de travail, etc.
    2- L’iniquité hommes – femmes (les hommes ont accès à une hormonothérapie bioidentique couverte sans restriction mais non les femmes)
    3- L’aspect immoral de choisir de privilégier une hormonothérapie qui comporte des risques pour la santé des femmes

    J’espère que cela va bouger un peu… C’est tellement difficile de bien informer les gens en santé des femmes: c’est une véritable course à obstacles…
    Merci!
    Dre Sylvie Demers

    P.S. Merci à vous toutes et tous qui participez à améliorer la bien-être et la santé des femmes



    Lettre de Dre Demers et 19 médecins cosignataires au Premier Ministre P. Couillard

    Gatineau, le 19 novembre 2014

     

    L’Honorable Philippe Couillard

    Premier Ministre du Québec

    Édifice Honoré-Mercier, 3e étage
    835, boul. René-Lévesque Est
    Québec (Québec)  G1A 1B4

     

    Objet : Avoir accès à une hormonothérapie féminine bioidentique : une question de science, de bon sens et d’éthique médicale

     

    Monsieur le Premier Ministre,

    Je me permets de vous écrire, en tant que médecin clinicienne et chercheure, et docteure en médecine expérimentale, qui a traité à ce jour plusieurs milliers de femmes (et d’hommes) pour des problématiques reliées aux hormones sexuelles, afin de vous demander d’intervenir auprès du Conseil du Médicament de la RAMQ pour que les femmes puissent avoir accès sans restriction à une hormonothérapie féminine plus bénéfique et sécuritaire, soit une hormonothérapie bioidentique (c’est-à-dire composée d’hormones identiques à celles produites par les humains). Ce qui n’est pas le cas actuellement.

     

    Avant d’entrer dans le vif du sujet, je tiens à vous parler brièvement d’hormones féminines, un sujet méconnu, souvent méprisé voire ridiculisé, malgré que ce sujet soit d’une importance capitale dans le bien-être et la santé de toutes les femmes. On véhicule encore trop souvent l’idée que les hormones féminines « donnent du trouble » et sont responsables de plusieurs maladies incluant des cancers. Cette vision misogyne de la féminité est heureusement démentie par la science, et j’ajouterais, le gros bon sens. (Ce qui « donne du trouble » n’est pas dû aux hormones féminines en tant que telles, mais plutôt à leurs variations, et particulièrement à leurs taux qui chutent en période prémenstruelle ou en période de préménopause-ménopause.)

     Imaginez, Monsieur le Premier Ministre, si, vers l’âge de 51 ans, le taux de testostérone des hommes chutait vertigineusement à un taux moyen plus faible que le taux moyen des femmes du même âge, et que leur carence en testostérone occasionnerait à un grand nombre d’entre eux plusieurs problèmes de santé (dépression, troubles anxieux, insomnie grave, perte d’énergie, diminution de la concentration, bouffées de chaleur, chute de libido, problèmes musculaires, problèmes articulaires, ostéoporose, etc.), que ferions-nous comme société? Banaliserait-on la souffrance des hommes étant donné que cette chute est naturelle? Leur inculquerions-nous une peur et une haine de leur testostérone, ce qui amènerait plusieurs hommes à consommer un cocktail de médicaments et de produits naturels, avec les antidépresseurs en tête de liste, entraînant dans son sillon une pluie d’effets secondaires, avec, en prime, leur sur-psychiatrisation? C’est pourtant le sort réservé à trop de femmes à qui on fait craindre leurs hormones féminines comme la peste, dans une certaine indifférence médiatique et gouvernementale.

     

    En réalité, les hormones féminines permettent non seulement aux femmes de donner la vie, mais elles leur procurent également des avantages de santé considérables. Les estrogènes, dont les rôles bénéfiques s’exercent à peu près partout, sont principalement responsables de la plus grande longévité des femmes (et des mammifères femelles). Un chercheur américain a estimé que l’estradiol-17β, le principal estrogène humain, exerçait environ 300 fonctions. Peu de personnes savent, par exemple, que la cause primaire de l’ostéoporose (excluant certains médicaments tels les corticostéroïdes) est la chute du taux d’estrogènes, tant chez les hommes que chez les femmes, entraînant une sortie chronique du calcium des os. La prise de vitamine D et de calcium n’y changera rien. (Les femmes ménopausées, à qui on prescrit massivement ces suppléments, sont le groupe de personnes qui ont le moins besoin d’en prendre, et pour qui cela est le plus dangereux. Il faudrait que cela se sache.)

     

    Comprendre les rôles fondamentaux des hormones féminines dans le bien-être et la santé des femmes nous permet de saisir l’immense importance d’avoir la meilleure hormonothérapie féminine possible et d’encourager les recherches dans ce but. Une méta-analyse a montré que l’hormonothérapie féminine (tous types confondus) débutée avant l’âge de 60 ans - c’est le cas de la majorité des femmes - diminue la mortalité de 39% (1). Cela est déjà impressionnant et je suis persuadée que nous pourrions obtenir de bien meilleurs résultats, avec une diminution significative des coûts sociaux de tout acabit, en utilisant une hormonothérapie féminine bioidentique prescrite avec art et science, c’est-à-dire en utilisant les bonnes hormones (estradiol-17β transdermique et progestérone), au bon moment (dès la préménopause) et au bon dosage, au lieu d’une hormonothérapie contenant des substances étrangères au corps féminin et prescrite de manière empirique sans vraiment comprendre, comme on le fait encore trop souvent au Québec et ailleurs.

     

    Malheureusement, les hormones féminines bioidentiques, pourtant scientifiquement démontrées plus sécuritaires (ce qui est tellement logique), sont actuellement considérées comme des médicaments d’exception, c’est-à-dire qu’elles sont remboursées par la RAMQ uniquement aux femmes présentant certaines contre-indications aux médicaments couverts sans restriction. Le hic, et c’est là, Monsieur le Premier Ministre, que je vous interpelle vigoureusement, c’est que tous les médicaments couverts sans restriction en hormonothérapie féminine présentent des risques pour la santé des femmes. Cela est aberrant et choquant.

     

    Précisons davantage. Du côté des estrogènes, seulement ceux pris par voie orale sont couverts sans restriction. Pourtant, il est démontré scientifiquement que tous les estrogènes oraux (peu importe le type : estrogènes conjugués équins biologiques, estrogènes conjugués synthétiques, éthinylestradiol, estradiol-17β) font augmenter le risque thromboembolique veineux (thrombophlébite et embolie pulmonaire) et artériel (AVC), tandis que l’estradiol-17β transdermique, tous dosages confondus, n’augmente pas le risque thromboembolique.

     

    Quant à l’acétate de médroxyprogestérone (Provera), une substance artificielle utilisée au lieu de l’hormone naturelle progestérone, elle est couverte sans restriction par la RAMQ (et non la progestérone) malgré qu’elle soit responsable de la grande majorité des effets nocifs de l’hormonothérapie. L’acétate de médroxyprogestérone augmente notamment le risque de cancer du sein et du poumon, ainsi que le risque de maladies cardiovasculaires (risque augmenté d’infarctus, d’hypertension artérielle et d’hyperréactivité vasculaire, et effets néfastes sur le bilan lipidique), et a également plusieurs effets délétères sur le système nerveux dont le cerveau. En dehors de l’utérus, l’acétate de médroxyprogestérone a souvent des propriétés anti-progestérone - expliquant sa dangerosité. Contrairement à l’acétate de médroxyprogestérone, la progestérone est bénéfique, particulièrement sur le système cardiovasculaire, le système musculaire et le système nerveux (tant au niveau central que périphérique), et a également des propriétés anticancer (et non le contraire). La progestérone m’est d’ailleurs d’une utilité remarquable en clinique, comme par exemple, pour traiter les tendinites de l’épaule, les palpitations cardiaques ainsi que l’augmentation du syndrome prémenstruel (pensons notamment à l’insomnie, l’irritabilité et l’anxiété qui sont des raisons de consultation très fréquentes) qui sont causées par la baisse du taux de progestérone survenant à la préménopause.

     

     

    Par conséquent, dans l’intérêt supérieur de toutes les Québécoises, qui passent en moyenne la moitié de leur vie en préménopause-ménopause, je vous exhorte, Monsieur le Premier Ministre, de recommander au Conseil du Médicament de couvrir sans restriction l’hormonothérapie féminine bioidentique au lieu d’une hormonothérapie risquée et non respectueuse envers les femmes. Ce serait déjà un premier pas. Le statu quo est contraire à toute éthique médicale.

     

    J’ai confiance que vous allez corriger la situation, et que nous tous, médecins, dont vous faites partie et qui avons prêté le serment d’Hippocrate, soyons d’ardents défenseurs de la santé de nos concitoyens, particulièrement en santé des femmes où les conflits d’intérêts pullulent. C’est là une vraie et noble affaire.

     

     

    Mes meilleures salutations,

    Bien à vous,

     

     

     

     

    Dre Sylvie Demers, MD PhD

    Médecin de famille 

    Biologiste et Docteure en médecine expérimentale (spécialisation : génétique moléculaire humaine)

    Centre ménopause-andropause Outaouais

    182 rue Montcalm

    Gatineau (Qc)

    J8Y 3B5

    Tél. : (T) : 819-771-1936

    Site internet : www.drdemers.com

     

     

    (1) Salpeter S.R., Walsh J.M., Greyber E. et al. “Mortality Associated with Hormone Replacement Therapy in Younger and Older Women: a Meta-Analysis”, Journal of General Internal Medicine, vol. 19, 2004,  p. 791-804.

     

     

    P.S. Je vous ai envoyé un exemplaire de deux livres dont je suis l’auteure : Hormones au féminin : Repensez votre santé et Le mythe de la vitamine D : Rétablir la vérité sur les hormones (2008-2009, 2013; Les Éditions de l’Homme) afin que vous puissiez juger de la quantité et de la qualité des études démontrant de façon éloquente la supériorité des hormones estradiol-17β transdermique (offerte sous forme de timbre et de gel) et progestérone orale micronisée mises en marché par les compagnies pharmaceutiques. Le premier timbre d’estradiol-17β et la progestérone orale micronisée sont disponibles au Québec depuis 1994 et 1995 respectivement. Chez les hommes, Axiron, une autre testostérone bioidentique, est arrivée au Québec en juin 2013, et est déjà couverte sans restriction depuis juin 2014.

     

    P.S.S. Les nombreuses références scientifiques sont disponibles sur demande (elles sont également localisées à la phrase ou au paragraphe près dans mes deux livres).

     

     

    19 Médecins cosignataires (par ordre alphabétique; signatures disponibles sur demande):

     

    Dre Isabelle Bessette Médecine de famille, Laval

    Dr Denis Blouin, Médecine de famille, Clermont (Charlevoix) et Québec

    Dre Chantal Boivin, Médecine de famille, Mont-Tremblant

    Dr Morris Browman, Radiologie diagnostique, Montréal

    Dre Hélène Chénard Médecine de famille, Laval

    Dre Lyne Desautels, Médecine de famille, Brossard

    Dre Chantal Dubois, Obstétrique et gynécologie, Laval

    Dr Roméo Jacques, Médecine de famille, Rouyn-Noranda

    Dre Diane Jolicoeur, Médecine de famille, Montréal

    Dr Jacques Lambert, Médecine de famille, Brossard

    Dr Richard Lefebvre, Médecine de famille, Lambton

    Dre Suzanne Malenfant, Médecine de famille, Lambton

    Dre Guylaine Masson, Médecine de famille, Lachine

    Dre Dominique Meyer, Ophtalmologie, Québec

    Dre France Morin, Médecine de famille, Bedford

    Dr Robert Pontbriand, Médecine de famille, Laval

    Dre Claire-Marie Saint-Cyr, Médecine de famille, Drummondville

    Dr Michel Taillefer, Médecine de famille, Saint-Sauveur

    Dr Normand Taillefer, Médecine de famille, Laval

     

     

     

     

    cc. Barrette, Gaétan, Ministre de la Santé et des Services sociaux

    cc. Charlebois, Lucie, Ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse et à la Santé publique

    cc. Montpetit, Marie, Adjointe parlementaire à la ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse et à la Santé publique (volet santé publique)

    cc. Tanguay, Marc, Président de la Commission de la santé et des services sociaux

    cc. Gaudreault, Sylvain, Vice-président de la Commission de la santé et des services sociaux

    cc. Lamarre, Diane, Porte-parole de l'opposition officielle en matière de santé

    cc. Schneeberger, Sébastien, Porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière de santé

    cc. Caire, Éric, Porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière de santé

    cc. Habel, Jean, Membre de la Commission de la santé et des services sociaux

    cc. Giguère, Pierre, Membre de la Commission de la santé et des services sociaux

    cc. Iraçà, Alexandre, Membre de la Commission de la santé et des services sociaux

    cc. Lisée, Jean-François, Membre de la Commission de la santé et des services sociaux

    cc. Plante, Marc H., Membre de la Commission de la santé et des services sociaux

    cc. Richard, Lorraine, Membre de la Commission de la santé et des services sociaux

    cc. Simard, Caroline, Membre de la Commission de la santé et des services sociaux

    cc. Drainville, Bernard, Vice-président de la Commission des finances publiques

    cc. Dr Bernard, Charles, Président-directeur général du Collège des médecins du Québec

    cc. Dr Godin, Louis, Président de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec

    cc. Dre Francoeur, Diane, Présidente de la Fédération des médecins spécialistes du Québec

    cc. Dre Vander Stelt, Ruth Élaine, Présidente de l’Association des médecins du Québec



    Lettre de Linda Croisetière au Premier Ministre P. Couillard

    Cantley,  le 17 novembre 2014

     

    Premier Ministre Philippe Couillard

    Édifice Honoré-Mercier, 3e étage
    835, boul. René-Lévesque Est
    Québec (Québec)  G1A 1B4

     

    Cher honorable Premier Ministre Philippe Couillard,

     Vous qui avez prêté le noble serment d’Hippocrate, vous avez certainement à cœur le bien-être et la santé de tous les Québécois, sans discrimination basée sur le sexe. Pourtant, c’est ce qui se passe actuellement en santé au Québec. Je vous écris donc pour porter à votre attention le fait suivant: l’hormonothérapie féminine bioidentique n’est pas couverte pour toutes les femmes par l’assurance médicament du Québec (c’est plutôt un médicament d’exception), alors qu’au contraire, l’hormonothérapie masculine bioidentique l’est pour tous les hommes.

     Malheureusement, le type d’hormonothérapie que le gouvernement a décidé de couvrir sans restriction pour les Québécoises est une hormonothérapie non bioidentique qui comporte des risques pour leur santé. Je trouve cela honteux. De toute évidence, il y a là un sérieux problème d’éthique médicale.

     Pourtant, l’hormonothérapie féminine bioidentique, beaucoup plus sécuritaire que celle non bioidentique, a une valeur inestimable pour le bien-être et la santé de nombreuses femmes. En effet, plusieurs d’entre elles, même à un très jeune âge, souffrent d’une insuffisance ovarienne, incluant celles qui sont actuellement en préménopause ou en ménopause. Toutes les Québécoises vivent ou vivront une préménopause-ménopause (sauf celles qui décèdent avant), et cette période couvre environ la moitié de leur vie. Cela est énorme et en fait un problème de santé public majeur.

     L’hormonothérapie féminine bioidentique a des bienfaits qui vont bien au-delà de plusieurs alternatives en matière de traitements pour de nombreux problèmes de santé découlant de l’insuffisance ovarienne tels que dépression, troubles anxieux, augmentation du syndrome prémenstruel, insomnie grave, arythmies cardiaques, troubles sexuels, diverses maladies musculo-squelettiques incluant des tendinites et de l’ostéoporose, etc.  On traite hélas trop souvent les femmes avec une kyrielle de médicaments qui, fréquemment, ne font que camoufler les signes et symptômes et qui comportent des effets secondaires néfastes, et qui, de surcroit, occasionnent des coûts supérieurs en frais de santé pour l’État non seulement en matière de médicaments mais également en frais autres de toutes sortes  comme l’absentéisme au travail et des visites régulières dans les urgences des hôpitaux et les cabinets de médecins. Je suis persuadée que l’utilisation de l’hormonothérapie féminine bioidentique dosée avec art et science ferait économiser de l’argent aux contribuables québécois.

     Les partis ont parlé de l’importance de l’égalité entre les femmes et les hommes avec la charte de la laïcité au Québec, mais l’égalité devrait aussi se refléter en matière de soins de santé.

     

    Exemple des coûts pour les femmes avec l’hormonothérapie féminine non bioidentique versus celle bioidentique, à une dose standard pour une durée d’un mois (coûts approximatifs):

    -          Provera 2.5 mg $11.79 et Premarin 0.3 mg $18.87 = $30.66 : médicaments couverts sans restriction par la RAMQ (non bioidentiques)

    -          Prometrium 100 mg $44.79 Estrogel 1 pompe $37.99 = $82.78 : médicaments couverts avec restriction (médicaments d’exception) (bioidentiques)

     

    Exemple des coûts pour les hommes :

    -          Andriol 40 mg $41.29 : médicament couvert sans restriction par la RAMQ (non bioidentique)

    -          Androgel sachet de 5 g $140.79 : médicament couvert sans restriction par la RAMQ (bioidentique)

    -          Axiron  110 ml $140.79 : nouveau médicament au Québec, et déjà couvert sans restriction par la RAMQ en date du 2 juin 2014  (bioidentique)

     

    En comparant les prix, l’hormonothérapie bioidentique est plus dispendieuse pour les hommes que pour les femmes, mais elle est tout de même couverte sans restriction par la RAMQ pour eux et non pour elles. Aucune raison ne justifie cette iniquité entre les sexes.

     

    Le 21 septembre 2010, sur l’initiative de citoyennes dont Francine Bergeron et Christine Bouchard de Sorel-Tracy et Marie Vanier de Montréal, le député de Marie-Victorin, M. Bernard Drainville a déposé à l’Assemblée nationale une pétition de 1 882 signataires demandant que les hormones féminines bioidentiques soient couvertes sans restriction par la RAMQ pour les femmes.

    Vidéo de la présentation à l’Assemblée nationale 2010: http://www.youtube.com/watch?v=UFOiT0LfEpQ/ 

     

    Hélas, cette action citoyenne resta lettre morte par votre parti. Monsieur le premier Ministre, j’ai confiance que vous pourrez mettre fin à cette injustice et rétablir l’équité en matière de choix de santé pour les femmes du Québec.

    J’aimerais ajouter que nous avons la chance d’avoir une experte au Québec en hormonothérapie bioidentique, la docteure Sylvie Demers, MD PhD. Elle est également une pionnière dans l’utilisation des dosages hormonaux qui fournissent un outil inestimable dans l'amélioration des soins globaux en santé des femmes et des hommes. Médecin spécialisée dans l’hormonothérapie féminine et masculine, conférencière réputée, auteure de publications scientifiques et du best-seller Hormones au féminin - Repensez votre santé (publié par Les Éditions de l’Homme, 2008, 2009), elle est récipiendaire de bourses et distinctions, dont en 1996, le prix du Gouvernement français pour l’excellence de ses résultats en médecine. Depuis une décennie, Docteure Demers s’efforce de faire connaître les bienfaits des hormones bioidentiques et donne de la formation aux médecins. Le gouvernement devrait profiter de son expertise unique, qui, j’en suis convaincue, ferait économiser de l’argent aux contribuables.

    Lors de votre campagne électorale, vous vouliez travailler en collaboration avec la population québécoise afin d’améliorer les services et engager la population à partager ses préoccupations.  Je vous tends la main.  Je suis disponible pour discuter de ce problème et pour vous rencontrer ou la personne que vous nommerez pour faire le suivi.

     

    Je vous remercie, Monsieur le premier Ministre, de votre attention et de la diligence que vous porterez à cette demande.

     Veuillez, s’il vous plaît, accepter mes salutations les plus distinguées.

     

     Linda Croisetière

     

    P.S. Mon intention est d’aider les femmes qui n’ont pas la chance d’avoir une assurance privée afin qu’elles puissent choisir le meilleur traitement pour leur santé sans être limitées par les restrictions imposées par la RAMQ.  Je ne suis pas une lobbyiste, je suis une simple québécoise qui veut aider celles qui sont moins fortunées.

     

    cc. Barrette, Gaétan, Ministre de la Santé et des Services sociaux

    cc. Charlebois, Lucie, Ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse et à la Santé publique

    cc. Montpetit, Marie, Adjointe parlementaire à la ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse et à la Santé publique (volet santé publique)

    cc. Tanguay, Marc, Président de la Commission de la santé et des services sociaux

    cc. Gaudreault, Sylvain, Vice-président de la Commission de la santé et des services sociaux

    cc. Lamarre, Diane, Porte-parole de l'opposition officielle en matière de santé

    cc. Schneeberger, Sébastien, Porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière de santé

    cc. Caire, Éric, Porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière de santé

    cc. Habel, Jean, Membre de la Commission de la santé et des services sociaux

    cc. Giguère, Pierre, Membre de la Commission de la santé et des services sociaux

    cc. Iraçà, Alexandre, Membre de la Commission de la santé et des services sociaux

    cc. Lisée, Jean-François, Membre de la Commission de la santé et des services sociaux

    cc. Plante, Marc H., Membre de la Commission de la santé et des services sociaux

    cc. Richard, Lorraine, Membre de la Commission de la santé et des services sociaux

    cc. Simard, Caroline, Membre de la Commission de la santé et des services sociaux

    cc. Drainville, Bernard, Vice-président de la Commission des finances publiques

    cc. Dr Charles Bernard, Président-directeur général du Collège des médecins du Québec

    cc. Dr Louis Godin, Président de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec

    cc. Dre Diane Francoeur, Présidente de la Fédération des médecins spécialistes du Québec

    cc. Dre Ruth Élaine Vander Stelt, Présidente de l’Association



    Dre Demers à Denis Lévesque le 12 décembre 2014

    Vendredi le 12 décembre prochain, Dre Demers sera l'invitée de Denis Lévesque. Elle parlera du mythe de la vitamine D (entrevue d'environ 15 min.)



    Formation aux médecins (24 octobre 2014)

    Tous les médecins peuvent avoir accès à une formation d'une journée donnée par Dre Sylvie Demers, MD PhD, qui leur permettra d'être en mesure de prescrire l'hormonothérapie féminine bioidentique avec Art et Science.

    La prochaine journée de formation médicale se tiendra vendredi le 24 octobre 2014, dans la région de Gatineau secteur Hull.

    Endroit précis: La Plaza Gatineau - Crowne Plaza Gatineau-Ottawa, 2 rue Montcalm. Gatineau (secteur Hull)

    Coût total: 400$

    Comprend: le déjeuner continental, le dîner, le cahier du participant (avec articles scientifiques), un exemplaire d'Hormones au féminin, un exemplaire du Mythe de la vitamine D et un abonnement d'un an au Club Privilège

    Un dépôt de 100$ (non remboursable) est exigé, daté du 26 septembre 2014, afin de réserver votre place. Le reste du montant sera payable lors de votre arrivée (montant payable comptant ou par chèque).  Vous pouvez faire parvenir le dépôt à: Dre Sylvie Demers, 182 Montcalm, Gatineau, Qc, J8Y 3B5, soit par chèque ou mandat-poste fait à l'ordre de: Dre Sylvie Demers Inc.

    Durée: une journée (8h00 à 17h00)

    Heure d'arrivée: 8h00

    Heure de début de la formation: 8h45

     

    Titre de la formation: Prescrire l'hormonothérapie féminine avec Art et Science

    Objectifs de la journée: 

    Avant-midi: Connaissances avancées sur les hormones féminines et l'hormonothérapie, ainsi que les aspects médico-légaux

    Objectif 1: Rôles préventifs des hormones féminines: Que dit la Science?

    Objectif 2: Avantages de l'hormonothérapie bioidentique comparativement à celle non bioidentique

    Objectif 3: Estrogènes et progestérone: pas des substances cancérigènes

    Objectif 4: Avantage des hormones ovariennes dans la  longévité des femmes

     

    Après-midi: Cas cliniques et aspects pratiques

    Objectif 5: Savoir prescrire l'hormonothérapie bioidentique chez les femmes ménopausées

    Objectif 6: Savoir prescrire l'hormonothérapie bioidentique chez les femmes préménopausées

     

    Pour plus de renseignements, vous pouvez nous rejoindre par courriel:  info@drdemers.com ou par téléphone: 819-771-1936 



    Club Privilège

    Certains nous demandent de connaître les sujets déjà traités dans le Club Privilège, et dont ils auront accès immédiatement s'ils s'abonnent. Nous joignons donc l'index des sujets actuellement disponibles pour tous les membres du Club Privilège.    

    Index par sujet.docx



    Le paradoxe de l'obésité: Comment l'expliquer?

    Dans cette capsule-vidéo (pour les membres du Club Privilège), nous apprendrons que les estrogènes exercent un effet protecteur contre les maladies, incluant le cancer du sein, tant chez les femmes obèses que celles non obèses. 

    En l'absence d'hormonothérapie, les femmes de plus de 65 ans qui font de l'embonpoint ont une meilleure espérance de vie que celles ayant un poids santé, fort probablement à cause d'une plus grande production d'estrogènes par leur tissu adipeux.  



    La restriction calorique: est-ce bon pour la santé?

    Dans cette capsule-vidéo (pour les membres du Club Privilège), nous nous demanderons si le fait de manger moins augmente notre espérance de vie.



    Nouveaux patients

    Pour pouvoir consulter Dre Demers, vous devez remplir ces deux conditions:

    1- Résider en Outaouais;

    2- Nous faxer ou nous faire parvenir une demande de consultation de votre médecin de famille (FAX: 819-771-4026). Sur réception de cette demande, nous vous contacterons par téléphone.

     

    Étant donné le nombre élevé de demandes de consultation, nous avons décidé de prioriser les demandes faites par les médecins de famille de la région.

    Dre Demers donne également de la formation aux médecins sur l'hormonothérapie féminine bioidentique  (voir onglet "formation médicale" au bas de la page). La prochaine journée se tiendra vendredi le 24 octobre 2014 à Gatineau.



    Le mythe des antioxydants

    Dans cette capsule-vidéo du 3 juin 2014 (disponible pour les membres du Club privilège), nous déboulonnons le mythe des antioxydants.

    Manquons-nous d'antioxydants dans notre alimentation? À l'inverse, pouvons-nous en consommer trop? Nous discuterons également des conséquences potentiellement néfastes pour la santé de prendre des suppléments d'antioxydants. 



    Les suppléments de vitamines et minéraux : Que faut-il en penser?

    Capsule-vidéo réalisée par la Dre Demers et son équipe, disponible le 20 mai 2014, pour nos membres du Club Privilège.



    10 prochains sujets de capsules-vidéos

    Pour nos membres du Club Privilège, voici les 10 prochains sujets des capsules-vidéos:

    1- Vitémines et minéraux en suppléments: Que faut-il en penser?

    2- Le mythe des antioxydants

    3- La restriction calorique: est-ce bon pour la santé?

    4- Le paradoxe de l'obésité: comment l'expliquer?

    5- Étude WHI: derniers développements surprenants!

    6- Le concept de "dominance en estrogènes" : pure démagogie et misogynie!

    7- L'épuisement des surrénales à la préménopause-ménopause: est-ce une réalité ou une invention? 

    8- Le Dr Joyeux et les contraceptifs oraux: quand on veut faire peur aux femmes et prôner un retour en arrière en matière de contraception!

    9- Hormones humaines bioidentiques et celles dites "naturelles" parce qu'extraites des plantes: lesquelles sont les plus naturelles pour les humains?

    10- Progestérone orale micronisée (Prometrium au Québec, Utrogestan en france) et le foie: Les données scientifiques actuelles



    25 avril 2014: Colon irritable et hormones féminines

    Voici un autre cas de misogynie hormonale. Contrairement à ce qui est véhiculé, les hormones féminines sont bonnes pour la santé du colon.



    Propos sur la testostérone: pure misogynie hormonale!

    Capsule-vidéo pour les membres du Club Privilège: 

    Concernant les bienfaits présumés de la testostérone et sous l'apparence bienveillante de vouloir aider les "pauvres femmes que nous sommes", nous assistons plutôt à un discours patriarcal méprisant envers les femmes. Plusieurs mensonges ont libre cours...



    Dre demers à l'émission d'Isabelle Maréchal ce 2 avril

    Dre Demers a été invitée à l'émission d'Isabelle Maréchal le 2 avril 2014 (radio 98,5 FM à Montréal ou 104,7 FM en Outaouais) de 10h00 à 11h00 AM. On y parle de la vitamine D. Pour écouter cette entrevue, cliquez dur ce lien:http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=217933



    La DHEA est-elle une hormone de Jouvence (2ième partie?)

    Dans cette capsule, nous discutons des modes d'action de la DHEA, des études cliniques avec la DHEA, des risques associés, et nous nous demanderons s'il faut ou non prendre de la DHEA.



    La DHEA est-elle une hormone de Jouvence? (1ère partie)

    Pour les membres du Club Privilège: Capsule-vidéo réalisée par Dre Demers et diffusée le 20 mars 2014. 

    Dans cette capsule, nous discutons de l'hisoire de la DHEA (déhydroépiandrostérone) et les raisons de son engouement comme substance hormonale anti-aging



    Dois-je cesser mon hormonothérapie féminine bioidentique avant ma chirurgie?

    Pour les membres du Club Privilège: capsule-vidéo animée par Dre Demers diffusée jeudi le 6 mars 2014. Dre Demers explique pourquoi elle recommande de cesser l'hormonothérapie féminine bioidentique environ 4 jours avant la chirurgie et de reprendre environ 1 à 2 semaines après la chirurgie (selon le type de chirurgie et la présence ou non de médicaments suite à l'opération). Si de nouveaux médicaments sont ajoutés, un nouveau bilan hormonal 4 à 6 semaines après la reprise de l'hormonothérapie devrait être fait.



    À lire dans "Le Devoir"...

    Ce 5 février 2014, la lettre de la Dre Demers, intitulée "L'ostéoporose: un fléau évitable" est parue dans "Le Devoir". N'hésitez pas à nous faire part de vos commentaires...



    Capsule-vidéo du 5 février 2014: Contraceptifs oraux ou hormonothérapie féminine bioidentique?

    Vidéo réalisée par Dre Demers dans laquelle elle répond à Micheline, membre du Club Privilège (vidéo disponible pour les membres du Club Privilège)



    Mon commentaire (25 janvier 2014) sur le blogue de M. Jean-Yves Dionne, pharmacien

    Voici mon deuxième commentaire fait sur le blogue de M. Jean-Yves Dionne, pharmacien.

     

    Bonjour à tous, 

    Étant l’auteure de l’ouvrage "Le mythe de la vitamine D : Rétablir la vérité sur les hormones", je ne peux être qu’en accord avec les chercheurs qui ont récemment conclu que les suppléments de vitamine D ne remplissent pas leurs promesses - tout simplement parce que la majorité d’entre nous ne manquons pas de vitamine D. J'ai personnellement fait une revue de littérature exhaustive et je n'ai pas de conflit d'intérêts. Contrairement à ce que certains croient, il existe plusieurs études cliniques contrôlées qui ont utilisé plus de 400 UI/jour de vitamine D. Dans mon livre, je déboulonne un à un tous les mythes entourant la vitamine D. Et croyez-moi, ils sont nombreux.

    Je vous invite à lire la version intégrale d’un texte, dont je suis l’auteure, et qui a été publié dans « Le Droit » ce lundi 20 janvier. Je vous avoue que je suis inquiète comme médecin, particulièrement pour la santé des femmes préménopausées-ménopausées…

    Dre Sylvie Demers, MD PhD

    Médecin de famille 

    Biologiste  et docteure en médecine expérimentale (génétique moléculaire humaine)

    Auteure de « Hormones au féminin» et « Le mythe de la vitamine D » 



    L’ostéoporose: un fléau évitable

    Une Québécoise sur quatre de plus de 50 ans est atteinte d’ostéoporose, et environ 40 % des Québécoises âgées actuellement de 50 ans auront éventuellement une fracture secondaire à l’ostéoporose. C’est énorme! Ces fractures sont une cause importante de perte d’autonomie et de douleurs chroniques chez les femmes, et sont également la cause d’un plus grand nombre de décès que les cancers du sein et de l’ovaire réunis. 


    Pourtant, malgré ce fléau, peu de gens réalisent que la cause principalement responsable de l’ostéoporose chez les femmes (et les hommes) est le déficit en hormones sexuelles, notamment en estrogènes. 


    Depuis belle lurette, les scientifiques savent que les os des femmes perdent leur calcium lorsqu’elles arrivent à leur préménopause-ménopause. Les femmes mangent pourtant comme avant, à la même table que leur conjoint et leurs adolescents en pleine poussée de croissance, et absorbent tout aussi normalement le calcium dans leur alimentation. Le problème primaire dans l’ostéoporose est que le calcium se met à sortir des os des femmes à la préménopause-ménopause parce que leur taux d’estrogènes chute. (Un taux d’estrogènes faible entraîne une activation des ostéoclastes qui défont le tissu osseux et libèrent du calcium dans la circulation sanguine.) 


    Pourquoi est-ce ainsi? Parce que l’évolution naturelle s’est particulièrement concentrée sur tout ce qui entoure la reproduction - processus à la base de la survie de toutes les espèces. Les os se déminéralisent lorsque le taux d’estrogènes est faible, ce qui survient suite à un accouchement, parce que cela est une façon efficace d’avoir accès à du calcium en quantités suffisantes pour les besoins immédiats et grandissants du nourrisson. À la ménopause, cette sortie incessante du calcium des os due au faible taux chronique d’estrogènes, est au contraire inappropriée et nocive, car elle est responsable de la majorité des cas d’ostéoporose et augmente le risque de calcifications dans différents tissus et organes ainsi que l’incidence de plusieurs maladies, dont les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 et les maladies inflammatoires. Avec notre espérance de vie qui, dans l’histoire de l’humanité, s’est très récemment allongée de manière remarquable, la période de préménopause-ménopause couvre actuellement environ la moitié de la vie des Québécoises! Nous faisons donc face, maintenant, à une pandémie de déficience en estrogènes qui devrait être un enjeu majeur de santé publique. 


    Il faut cesser de croire que prendre des suppléments de calcium ou de vitamine D va aider à prévenir l’ostéoporose. Non seulement les études n’ont pas démontré que les suppléments de calcium, de vitamine D, ou la combinaison des deux, préviennent l’ostéoporose, mais leur consommation aggrave encore davantage la surcharge en calcium chez les femmes ménopausées. Il est maintenant démontré, par exemple, que les suppléments de calcium chez les femmes ménopausées augmentent de façon significative leur risque d’infarctus du myocarde. Concernant les suppléments de vitamine D, de plus en plus d’études proposent qu’ils puissent, même aux doses recommandées, faire aussi augmenter de façon inappropriée les apports en calcium et faire notamment progresser l’athérosclérose, surtout chez les femmes ménopausées - groupe chez qui on les prescrit pourtant massivement, et à des doses de plus en plus élevées.
    Nous savons tous que faire de l’exercice est important pour la santé, incluant la santé osseuse, mais cela est insuffisant pour prévenir efficacement l’ostéoporose, car l’exercice, comme les suppléments de calcium et de vitamine D, ne feront pas cesser la perte de calcium osseux induite par un faible taux d’estrogènes.


    La façon la plus saine et logique de prévenir l’ostéoporose est de prendre de l’hormonothérapie féminine. En plus de leur rôle préventif dans l’ostéoporose, les hormones féminines à doses adéquates exercent d’autres effets préventifs remarquables. Par exemple, à l’automne 2012, une excellente étude clinique, d’une durée de 10 ans, réalisée au Danemark, a montré que l’hormonothérapie féminine débutée précocement réduisait le risque d’événements cardiovasculaires de 52 % et le risque de décès dus aux maladies cardiovasculaires de 43 %. Une analyse de l’ensemble des études cliniques randomisées et contrôlées en hormonothérapie a montré que les femmes qui débutent l’hormonothérapie avant l’âge de 60 ans (c’est le cas de la grande majorité des femmes) voient leur risque de mortalité diminuer de 39 %. Ces données sont impressionnantes!


    Avant leur préménopause-ménopause, les femmes sont avantagées en santé par rapport aux hommes principalement à cause de leurs estrogènes. À la ménopause, les femmes se retrouvent généralement avec un taux d’estrogènes plus faible que les hommes (eh oui!), et leur vieillissement s’accélère. Il est plus que temps de pallier la formation médicale déficiente des médecins et la désinformation qui prévalent actuellement dans le domaine des hormones féminines. C’est que l’on a appris collectivement à les mépriser et à les craindre. Par exemple, on croit généralement que les estrogènes augmentent le risque de cancer du sein. On a tort. Une partie importante de mes recherches est d’ailleurs consacrée à déboulonner ce mythe extrêmement coriace.


    Les hormones féminines sont au cœur de la santé et du bien-être des femmes. L’ignorance de leurs multiples bienfaits est à mon sens responsable de l’actuelle « maltraitance » des femmes, de leur sur-psychiatrisation, ainsi que d’une surconsommation effrénée de divers médicaments et produits naturels. Il n’existe pas de pandémie de déficience en vitamine D mais plutôt une pandémie de déficience en hormones féminines. Oui, si l’on était bien informé, l’ostéoporose serait bien souvent évitable!  



    Capsule-vidéo du 23 janvier 2014: Mes suggestions à Stéphanie

    Vidéo réalisée par Dre Demers dans laquelle elle répond à diverses questions posées par Stéphanie, membre du Club privilège (vidéo disponible pour les membres du Club Privilège)



    Nouveaux patients

    Nous ne prenons plus de nouveaux patients.



    Dre Demers: Auteure de la semaine à l'émission "Les années lumière" le 1er décembre 2013

    Entrevue de la Dre Demers accordée à la journaliste Colette Mersy dans le cadre de l'émission "Les années lumière" à Ici Radio-Canada dimanche le 1er décembre 2013. Dre Demers, interviewée à titre d'auteure de la semaine, discute de son livre "Le mythe de la vitamine D: Rétablir la vérité sur les hormones".

    http://www.radio-canada.ca/emissions/les_annees_lumiere/2013-2014/chronique.asp?idChronique=321598



    Capsule-vidéo (4 décembre 2013): L'importance des actions des estrogènes dans la sclérose en plaques.

    Tout ce que l'on ne vous dit pas à propos du rôle des estrogènes, et possiblement de la progestérone, dans la prévention de la sclérose en plaques chez les femmes...

    Capsule-vidéo réservée aux membres du Club Privilège



    Prochaine formation médicale: vendredi 24 octobre 2014

    Pour toutes les informations, veuilez consulter l'onglet: "Formation médicale" et allez au bas de la page (titre en bleu: formation médicale). 

    Une journée très utile pour les médecins. Vos patientes vous remercieront et vous contribuerez à faire avancer les connaissances en santé des femmes.

    N'oublions pas que la préménopause-ménopause concerne toutes les femmes (sauf celles qui sont mortes avant!) en moyenne la moitié de leur de vie!  Il est plus que temps que nous donnions aux hormones féminines leur lettre de noblesse.



    Capsule-vidéo (20 novembre 2013): À la ménopause, absorbons-nous moins le calcium?

    Capsule-vidéo réservée aux membres du Club Privilège  



    Liste de médecins ayant reçu la formation de Dre Demers sur l'hormonothérapie féminine bioidentique

    Pour les renseignements, consultez l'onglet: " Formation médicale" (liste des noms de médecins par ordre alphabétique). Merci!



    Comment expliquer le lien entre un taux faible de vitamine D et les maladies?

    Vidéo réalisée par Dre Demers (pour les membres du Club Privilège) dans laquelle vous apprendrez que dans les études d'association ayant conclu à un effet positif de la vitamine D, ce taux sanguin faible était vraisemblablement un marqueur de la présence de maladie, de la prise de médicaments, ou d'un facteur de risque associé à la maladie, particulièrement le surplus de poids, l'obésité et la sédentarité.  



    Capsule-vidéo (23 octobre 2013): Connaissez-vous les liens intimes entre les estrogènes et la vitamine D?

    Dans cette capsule (pour les membres du Club Privilège), les deux principaux messages sont les suivants: 

    Message no. 1:  Il existe une relation synergique entre la vitamine D et les estrogènes: si vous aimez la vitamine D, vous n'avez pas le choix d'aimer les estrogènes!

    Message no. 2: Les bienfaits que l'on attribue à la vitamine D (par exemple, prévention de l'ostéoporose, prévention des maladies cardiovasculaires) sont principalement attribuables aux actions des estrogènes.



    Lancement du livre « Le mythe de la vitamine D », le 16 octobre 2013

    Voiici quelques entrevues qu'elle a donné au cours de la semaine!

    Presse plus avec Sophie Allard  http://blogues.lapresse.ca/sante/2013/10/15/la-vitamine-d-un-mythe/

    François Paradis  http://www.fm1069.ca/audioplayer.php?mp3=194992

    Isabelle Maréchal   http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=195153 



    Capsule-vidéo (9 octobre 2013): Manquez-vous de vitamine D?

    Dans cette capsule-vidéo produite par Dre Demers(pour les membres du Club Privilège), vous apprendrez pourquoi vous ne manquez probablement pas de vitamine D.



    Neuf prochaines capsules: Sujets

    Pour  les membres du Club Privilège, voici les sujets des 9 prochaines capsules-vidéo: 

    Le 9 octobre: Manquez-vous de vitamine D?

    Le 23 octobre: Connaissez-vous les liens intimes entre la vitamine D et les estrogènes?

    Le 6 novembre: Comment expliquer le lien entre un taux faible de vitamine D et les maladies?

    Le 20 novembre: À la ménopause, absorbons-nous moins le calcium?

    Le 4 décembre: L'importance des actions des estrogènes dans la prévention de la sclérose en plaques.

    Le 18 décembre: Mes suggestions à Stéphanie

    Le 8 janvier: Contraceptif oral ou hormonothérapie bio-identique?

    Le 15 janvier: Dois-je cesser mes hormones bio-identiques avant une chirurgie? 

    Le 29 janvier: DHEA: État des connaissances actuelles



    Magazine de Véro: article sur le nouveau livre de Dre Demers

    Le nouveau magazine de Véro, dont le premier numéro est disponible depuis le 19 septembre, parle du prochain livre de Dre Demers dans l'article de la journaliste Catherine Mainville-M. et intitulé "Bémol sur la vitamine D".



    Nouvelles séries de capsules

    À compter du 4 octobre 2013, une nouvelle série de capsules sera mise en ligne à raison d'une aux deux semaines...(pour les membres du Club Privilège). Vous aurez des réponses à vos questions et plus encore...

    Aussi, le 16 octobre 2013, paraîtra aux Éditions de l'Homme, le nouveau livre de la Dre Demers intitulé " Le mythe de la vitamine D: Rétablir la vérité sur les hormones."



    Formation aux médecins

    Des médecins peuvent également venir chercher une formation d'une journée, qui leur permettra de prescrire les hormones bioidentiques à doses adéquates.

    La prochaine journée aura lieu le vendredi  15 novembre 2013.

    Pour plus d'information consulter l'onglet formation médicale sur la page d'accueil.



    Une nouvelle Clinique à Brossard, offre ses services !

    Nous avons le plaisir de vous annoncer que La Dre Lyne Desautels du CMIE BROSSARD (Centre de Médecine Intégrative & Évolutive de Brossard) avec son équipe multidiciplinaire offre le service d'Hormonothérapie féminine bio-identique.

    Dre Desautels a suivi une formation spécialisée avec Dre Sylvie Demers.

     

    Pour plus de renseignements, visitez le site Internet au www.cmiebrossard.com



    Capsule-vidéo (7 mai 2013): Traiter le SPM avec la progestérone

    Pour les membre du Club Privilège. Dre Demers répond à Josée qui souffre d'un SPM.


    Capsule-vidéo (30 avril 2013) remis à l'automne: Insuffisance ovarienne à 21 ans: contraceptifs oraux ou hormonothérapie féminine bioidentique?

    Pour les membres du Club privilège: Dre Demers répond à Micheline qui se demande si sa fille de 21 ans, atteinte d'un syndrome de Turner, devrait plutôt prendre des hormones féminines bioidentiques au lieu des hormones des contraceptifs oraux...



    Capsule-vidéo (23 avril 2013): Êtes-vous au courant des deux dernières études sur l'hormonothérapie féminine?

    Pour les membres du Club Privilège: À l'automne 2012, les résultats de deux nouvelles études sur l'hormonothérapie féminine ont été rapportés. Que de bonnes nouvelles!



    Capsule-vidéo (16 avril 2013): Pourquoi a-t-on si peur de l'hormonothérapie féminine?

    Pour les membres du Club Privilège: Dre Demers nous fait part des 3 principales raisons de la peur omniprésente des hormones féminines.

    1- Les hormones féminines jouent sur tous les systèmes, et non seulement sur le système reproducteur. Le morcellement de la médecine ne favorise pas l'intégration des nouvelles connaissances sur les hormones féminines.

    2- Le Patriarcat qui a fait du sexe des femmes (et par conséquent les "hormones de femmes") la source de tous les maux. On apprend aux femmes à haïr leurs hormones, c'est-à-dire à haïr ce qui fait d'elles des femmes.

    3- Des enjeux financiers monstres sont basés sur la grande peur des hormones féminines. Si les femmes étaient mieux traitées, il est devenu clair pour moi qu'elles consommeraient moins de médicaments et de produits naturels. (C'est ce que je constate à ma clinique.) Des empires risqueraient de s'écrouler. Malheureusement, il est dans l'intérêt de plusieurs de maintenir les femmes et les médecins dans l'ignorance et la peur.

    La meilleure façon de contrer cette peur est que les médecins et les femmes soient bien informés. C'est le but de contrer l'ignorance et la peur que j'ai créé ce site.



    Capsule-vidéo (2 avril 2013): Comment savoir que ma dose d'hormonothérapie est adéquate?

    Pour les membres du Club Privilège: Dre Demers répond aux questions de petientes qui se demandent, en l'absence de dosages hormonaux faits par leur médecin, comment faire pour savoir si leurs taux d'estradiol et de progestérone sont adéquats.



    Capsule-vidéo (26 mars 2013): "Je prends la dose minimale d'estrogènes, je saigne et je ne suis pas bien soulagée, que faut-il faire?"

    Pour les membres du Club Privilège, Dre Demers répond à la question que se pose Anne.



    Capsule-vidéo (19 mars 2013): Pourquoi certains croient que les estrogènes "nourrissent le cancer"?

    Pour les membres du Club Privilège: Il est plus que temps de défaire les nombreux mythes entourant les estrogènes et les cancers. Non seulement les estrogènes ne causent pas les cancers, mais ils ne le "nourrissent" pas.

    La seulle situation où la prise d'estrogènes peut augmenter le risque de cancer est le cancer de l'endomètre. En prenant de la progestérone (ou une progestatine) avec les estrogènes, le risque de cancer de l'endomètre n'est pas augmenté. Le risque de cancer de l'endomètre est même diminué chez celles qui prennent des estrogènes et de la progestérones en mode continu, particulièrement si elles ne sont pas obèses.

    Par ailleurs, les estrogènes ont des propriétés anticancéreuses. N'est-ce pas merveilleux?

    Nous discuterons également de la testostérone bio-identique qui n'est pas non plus cancérigène.



    Capsule-vidéo (12 mars 2013): Qu'est-ce que le cancer?

    Toutes les cellules cancéreuses ont une propriété en commun: elles ne sont plus capables d'apoptoser, c'est-à-dire qu'elles ont perdu la capacité de s'auto-détruire. Saviez-vous que les estrogènes augmentent la capacité d'apoptose d'un grand nombre de cellules? Ce qui explique, en partie, ses propriétés anticancéreuses. 



    Capsule-vidéo (5 mars 2013): Que doit-on penser des mammographies de dépistage?

    Pour les membres du Club Privilège: À la lumière des dernières données scientifiques, que faut-il penser des mammographies de dépistage?



    Nouvelle série de capsules-vidéo réalisées par Dre Demers

    Pour les membres du Club Privilège: Vous pourrez visionner une nouvelle série de 9 capsules-vidéo réalisées par Dre Demers.



    Hormones au féminin sort en France le 21 mars prochain

    Hormones au féminin sera disponible dans les librairies en France à compter du 21 mars 2013.

    Publié sous le nouveau nom de: Hormones et ménopause: Repensez votre santé, il s'agit essentiellement du même livre qu'Hormones au féminin: Reoensez votre santé (2008; 2009). Les principales différences sont:

    1- Une mise à jour des nouvelles données scientifiques;

    2- Une adaptation pour la France incluant notamment l'ajout des différents types d'hormonothérapie féminine disponibles en France.

     

    Notons qu'Hormones au féminin est également traduit en néerlandais et a été publié par une maison d'édition belge le 2 novembre 2012. Il s'agit d'une première traduction.



    Réponses à des questions du blogue (vidéo du 21 décembre 2012)

    Vidéo d'une durée de 43 min. réservée aux membres du Club Privilège.

     



    Réponses à des questions du blogue (vidéo du 23 novembre 2012)

    Pour les membres du club privilège: Vidéo avec Dre Demers (durée de 43 min. 49 sec.).



    Misogynie hormonale (vidéo du 26 octobre 2012)

    Vidéo produite par la Dre Demers dans laquelle elle nous fait part d'une violence sexiste que subissent les femmes qu'elle appelle: misogynie hormonale.

    Cette violence envers les femmes, basée sur la haine de leurs hormones, consiste entre autres à s'acharner sur les graves dangers présumés que représente la prise d'hormones féminines. Cette misogynie souvent invisible, parce que normalisée, est responsable de la matraitance d'un grand nombre de femmes.

    Vidéo disponible pour les membres du club Priviliège (durée: environ 30 min.) 



    Des réponses à vos questions - Vidéo 1 (19 octobre 2012)

    Pour les membres du Club Privilège, Dre Demers donne des réponses à vos questions posées sur le bloque.

    Durée du vidéo: 51 min. 5 sec.



    Je saigne, est-ce grave? Émission 4: Que faire? (1er août 2012)

    Pour nos membres du Club Privilège, nous analyserons les traitements médicaux (hormonothérapie féminine bio-identique à doses adéquates, contraceptifs oraux et stérilet Mirena) ainsi que les traitements chirurgicaux pour les saignements utérins anormaux. Nous verrons aussi les indications d'une consultation en gynécologie.


    Je saigne, est-ce grave? Émission 3: Pourquoi je saigne? (17 juillet 2012)

    Pour nos membres du Club Privilège, nous faisons le tour des causes gynécologiques et non gynécologiques des saignements utérins anormaux.

    Nous verrons, entre autres, que la cause de loin la plus fréquente des saignements utérins anormaux est le ratio non équilibré des taux des hormones féminines (estradiol et progestérone), et ce, tant à la préménopause qu'à la ménopause, que l'on prenne de l'hormonothérapie ou non. D'où la grande importance des dosages hormonaux pour traiter les femmes intelligemment.

    Chez les utilisatrices de contraceptifs oraux, il est fréquent que des saignements utérins réfractaires soient dus à un taux de cortisol élevé.



    Je saigne, est-ce grave? Émission 2: Hormones et cancer de l'endomètre (3 juillet 2012)

    Pour nos membres du Club Privilège, nous défaisons plusieurs mythes concernant le cancer de l'endomètre.

    À la lumière des données scientifiques actuelles, les meilleures façons de réduire le risque de cancer de l'endomètre sont de perdre du poids (pour les femmes qui ont un surplus de poids), de débuter la progestérone à la préménopause et de prendre de l'hormonothérapie combinée (estrogènes avec un progestatif) à la ménopause.

    Les femmes le plus touchées par le cancer de l'endomètre sont les femmes ménopausées obèses qui ne prennent pas d'hormonothérapie féminine (combinée).



    Article: 'Les vrais effets des hormones féminines' (par Lucie Turgeon)

    Article intitulé 'Les vrais effets des hormones féminines' de la journaliste médicale Lucie Turgeon qui fait le point avec la Dre Demers. 

    Article paru dans le magazine Moi & Cie en novembre 2011 et mis en ligne le 19 avril 2012.

    http://fr-ca.etre.yahoo.com/les-vrais-effets-des-hormones-f%C3%A9minines.html



    Diapositives de la conférence 'Saignements utérins dysfonctionnels'

    Pour les membres du Club Privilège: Diapositives de la conférence donnée par la Dre Sylvie Demers le 4 avril 2012 à des médecins de famille de Brossard dans le cadre de la Formation Médicale Continue (Fédération des Médecins Omnipraticiens du Québec) 



    Je saigne, est-ce grave? Émission 1: Témoignage de Mme Richer (19 juin 2012)

    Pour nos membres du Club Privilège: Témoignage de Mme Richer, 64 ans, qui a eu des saignements utérins avec la prise d'hormonothérapie. Ce témoignage, très représentatif de ce que je vois à ma clinique, pourrait être le vôtre. On constate encore une fois la peur des hormones féminines.



    Série d'émissions: Je saigne, est-ce grave?

    Au cours des prochaines semaines, vous pourrez visionner 4 vidéos sur les saignements utérins anormaux chez les femmes en préménopause et en ménopause.

    Les saignements utérins sont la principale raison d'abandon de l'hormonothérapie féminine. Il est important de bien doser les hormones féminines pour les prévenir et bien comprendre ce qui se passe dans notre corps. 

    Ces vidéos sont produites et animées par la Dre Demers pour les membres du club Privilège.

    Émission no. 1: Témoignage de Mme Richer (19 juin 2012)

    Émission no 2: Hormones et cancer de l'endomètre (3 juillet 2012)

    Émission no. 3: Pourquoi est-ce que je saigne? (17 juillet 2012)

    Émission no. 4: Que faire? (1er août 2012) 



    Bienfaits des hormones ovariennes dans la longévité des femmes (émission du 9 mai 2012 réalisée par Dre Demers)

    Dans ce vidéo, vous apprendrez que la prise d'hormonothérapie féminine (estrogènes bio-identiques ou non, avec ou sans progestérone) augmente l'espérance de vie des femmes.

    De manière concordante, la castration des femmes diminue leur espérance de vie (si elles ne prennent pas d'estrogènes) - que les femmes soient ménopausées ou non ménopausées. Plus la castration est précoce, plus l'espérance de vie des femmes est réduite. Par exemple, les femmes dont les ovaires ont été enlevés avant l'âge de 45 ans (qui ne prennent pas d'estrogènes) ont un risque de décès prématuré de 76% et cette augmentation du risque a été plus importante pour les maladies cardiovasculaires, les cancers (eh oui!) et les démences.

    En 2010, des chercheurs japonais ont observé que la greffe d'ovaires de jeunes souris adultes à de vieilles souris femelles a permis chez ces dernières de vivre plus longtemps: elles ont vécu plus de 40% plus longtemps que les souris témoins. Cette découverte est révolutionnaire! Curieusement, cette belle nouvelle pour les femmes n'a pas été médiatisée...

    Nous discuterons également des différences entre les hommes et les femmes. Sur environ les 22 000 gènes qui composent le génome humain, savez-vous combien de gènes sont transmis via le genre des humains (femelle ou mâle)? Vous serez probablement très surpris de la réponse...

    Durée du vidéo: 43 min. 15 sec. (vidéo réservé aux membres du Club Privilège)



    Bienfaits des estrogènes dans la santé des hommes (émission du 25 avril 2012 réalisée par Dre Demers)

    Vidéo produit par la Dre Demers qui explique les rôles essentiels de l'estradiol-17beta notamment dans la santé cardiovasculaire, osseuse, cerébrale et endocrinienne des hommes. Les estrogènes sont même essentiels pour la libido et la fertilité des hommes! N'est-ce pas étonnant?

    Les femmes, durant leur période fertile, ont en moyenne quatre fois plus d'estradiol que les hommes (et ce, encore bien davantage losqu'elles sont enceintes), ce qui exerce un effet protecteur contre plusieurs maladies incluant les maladies cardiovasculaires.

    Malheureusement, à la ménopause, le taux d'estradiol des femmes chute. Les femmes ont alors généralement un taux d'estradiol moindre que celui des hommes et leur vieillissement s'accélère (si elles ne prennent pas d'hormones féminines).

    Durée du vidéo: 47 min. 43 sec. (réservé aux membres du Club Privilège).



    Mes trucs pour bien doser l'hormonothérapie bioidentique féminine et masculine (émission du 11 avril 2012)

    Tel que suggéré par des membres du Club Privilège, je vous donne mes trucs techniques pour bien doser les hormones afin d'optimaliser les multiples bienfaits des hormones bioidentiques et en minimiser les risques.

    En tant que pionnière des dosages hormonaux, j'explique comment j'en suis venue à doser les hormones sexuelles (en particulier: estradiol, progestérone et testostérone) tant chez les femmes que chez les hommes. Je vous fais également part de plusieurs observations toutes plus intéressantes les unes que les autres concernant les différences entre les femmes et les hommes et l'actuelle misogynie hormonale. Vous risquez, mesdames, d'être choquées par certaines de mes observations!

    Durée du vidéo: 39 min. (réservé aux membres du Club Privilège) 



    Préandropause et andropause (émission du 28 mars 2012 réalisée par Dre Demers)

    Ce vidéo produit par la Dre Demers, et réservé à nos membres du Club Privilège, répond à plusieurs de vos questions sur la préandropause-andropause (signes et symptômes, fréquence, diagnostic, traitement, dosage...).

    Entre 40 et 65% des hommes âgés de 50 à 70 ans ont un taux de testostérone suffisamment bas pour éprouver de manière significative des symptômes liés au vieillissement de leurs testicules. Ces symptômes sont semblables à ceux liés au vieillissement des ovaires (préménopause-ménopause). Ce vidéo sera mis en ligne le 28 mars 2o12.

    Durée du vidéo: 31 min. 55 sec.



    Cancer du sein - épisode 4: Le soya alimentaire est bénéfique pour les seins.

    Ce quatrième vidéo sur le cancer du sein est produit et animé par Dre Demers et est exclusivment réservé aux membres du Club Privilège (durée: 30 min. 47 sec.).

    Dans ce vidéo, vous apprendrez qu'une alimentation riche en soya (protéines de soya et isoflavones de soya alimentaires) exerce un effet protecteur contre le cancer du sein. Dans une étude récente (publiée dans le JAMA, décembre 2009) chez 5 042 Chinoises ayant fait un cancer du sein, les chercheurs ont observé une diminution de 32% de la récurrence du cancer du sein et de 29% de la mortalité totale chez les femmes qui consommaient beaucoup de soya par rapport à celles qui en consommaient peu.



    Cancer du sein - épisode 3: Prise d'hormones féminines bioidentiques après un cancer du sein

    Vidéo du 17 féfrier 2012 produit et animé par Dre Demers (durée: 29 min. 41 sec. exclusivement disponible pour les membres du Club Privilège)

    L'ensemble des études suggèrent que la prise d'hormones chez les femmes ayant été traitées auparavant  pour un cancer du sein - sauf pour l'utilisation des progestines en mode continu - diminue le risque de récidive du cancer du sein, le risque de mortalité dû au cancer du sein et du risque de mortalité toutes causes confondues.



    Cancer du sein - épisode 2: Les hormones féminines ne donnent pas le cancer!

    Vidéo du 3 février 2012 produit et animé par Dre Demers (durée: 42 min. 48 sec.). Cette vidéo est réservée exclusivement aux membres du Club Privilège.

    Dans ce vidéo, vous apprendrez que ce sont les progestines, et non les estrogènes, qui augmentent le risque de cancer du sein. (Les progestines ne sont pas des hormones féminines! Ce sont des substances artificielles qui possèdent certaines propriétés contraires à la progestérone.)

    Concernant les estrogènes, il y a eu quatre études randomisées (ce sont les études considérées les meilleures et les plus fiables en médecine) qui ont uniformément montré une réduction du risque de cancer du sein chez les utilisatrices d'estrogènes (risque diminué d'environ 21%).

    Même dans l'étude WHI, les femmes qui ont pris du Premarin (estrogènes extraits de l'urine de jument enceinte) ont vu leur risque de cancer du sein diminué de 23% par rapport aux femmes qui ne prennent pas d'hormones.



    Parlons hormones avec Véronique Cloutier aux Midis de Véro

    Dre Demers sera l'invitée de Véronique Cloutier et de Josée Boudreault à l'émission très populaire: Les Midis de Véro à rythme FM - mercredi le 8 février prochain de 12hoo à 12h30.

    À ne pas manquer!



    Cancer du sein - épisode 1: Témoignage de Mme Bouchard

    Vidéo du 23 janvier 2012 produit et animé par Dre Demers (durée: 26 min. 55 sec.). Cette vidéo est réservée exclusivement à nos membres du Club Privilège.

    Invitée: Témoignage de Madame Bouchard, 58 ans, qui a fait un cancer du sein à 38 ans, et qui prend de l'hormonothérapie féminine bio-identique depuis 3 1/2 ans.

    Cet hiver 2012, nous nous attaquons au mythe voulant que les hormones féminines, particulièrement les estrogènes, soient cancérigènes. (Non seulement cela est faux, mais les estrogènes ont même au contraire plusieurs propriétés anticancéreuses.) La peur que l'hormonothérapie féminine cause un cancer du sein est omniprésente et plusieurs femmes préfèrent souffrir à cause de cette peur. Il est plus que temps de crever cet abcès! 



    Cancer du sein et hormones féminines: défaire les nombreux mythes

    Cet hiver, nous allons parler d'hormonothérapie féminine et de cancer du sein. La Dre Demers réalise et anime quatre vidéos sur ce sujet délicat qui passionne tant les femmes. Ces vidéos - réservés aux membres du Club Privilège - vous surprendront. Les femmes ne sont pas seulement mal informées, elles sont terriblement désinformées!

    Un grand nombre de femmes s'empêchent de prendre des hormones parce qu'elles ont une grande peur du cancer du sein. Contrairement à ce plusieurs pensent, les hormones féminines n'augmentent pas le risque de développer un cancer du sein. (Les progestines ne sont pas des hormones féminines!) Les hormones féminines ont même plusieurs propriétés anticancéreuses, le saviez-vous?

    Il est misogyne de véhiculer l'idée que les ovaires produisent des hormones cancérigènes. Les ovaires sont souvent méprisés, contrairement à leurs semblables, les testicules.

    On doit sérieusement se questionner à savoir pourquoi les femmes ignorent les bienfaits inestimables de leurs propres hormones pour leur bien-être, leur santé et même leur longévité. Il faut comprendre pourquoi on aime tant faire peur aux femmes.

    Premier vidéo: Témoignage de Madame Bouchard, 58 ans, qui a fait un cancer du sein à 38 ans, et qui prend de l'hormonothérapie féminine bio-identique depuis 3 1/2 ans. Ce vidéo sera mis en ligne la semaine du 23 janvier 2012.

    Deuxième vidéo: Prise d'hormones féminines et risque de cancer du sein: Défaire enfin les mythes! Ce vidéo sera mis en ligne le 3 février 2012.

    Troisième vidéo: J'ai fait un cancer du sein, est-ce que je peux prendre des hormones? Ce vidéo sera mis en ligne le 17 février 2012.

    Quatrième vidéo: J'ai fait un cancer du sein, est-ce que je peux prendre du soya? Ce vidéo sera mis en ligne le 2 mars 2012. 



    Suppléments de vitamine D: Faut-il toutes et tous en prendre?

    Dans cette émission révolutionnaire réalisée par la Dre Demers, vous comprendrez pourquoi la prise de suppléments de vitamine D n'a pas été démontré bénéfique pour les femmes de 50 ans. De plus, des évidences scientifiques laissent entrevoir des risques pour la santé de prendre des doses élevées de suppléments de vitamine D, incluant des calcifications vasculaires et des cancers. Alors pourquoi attribue-t-on tant de bienfaits à la vitamine D? Pourquoi nous suggère-t-on de prendre des doses de plus en plus élevées? Dans cette vidéo, vous comprendez également que, chez les adultes, la vitamine D est principalement sous le contrôle d'une hormone-maître et que sans elle, la vitamine D n'est pas grand chose (sauf pour le maintien d'une calcémie normale avec la parathormone). Mais quel est donc cette hormone-maître?

    Durée du vidéo: 52 min. 21 s.



    Attention aux suppléments de calcium!

    Vidéo du 22 nov. 2011 produit et animé par la Dre Demers (durée: 14 min. 18 sec.) réservé aux membres du Club Privilège.

    Invitée: Marie-Nicole, 55 ans, castrée à l'âge de 21 ans et atteinte d'ostéoporose.

    La Dre Demers explique pourquoi la recommandation faite aux femmes de 50 ans et plus d'augmenter leur apport en calcium (dans un but de prévenir l'ostéoporose) est non seulement sexiste mais également nocive.

     



    Pour nos membres du Club Privilège: Article scientifique important de la Dre Demers

    Il faut absolument lire l'article de la Demers et l'apporter à son médecin, ses amies, etc.

    Cet article qui s'intitule: L'hormonothérapie féminine: La voie de l'avenir! est très informatif à maints égards pour les femmes et les médecins.

    Cet article a paru en mai 2011 dans la revue mensuelle: Le Médecin du Québec (revue produite par la Fédération des Médecins Omnipraticiens du Québec). Tous les médecins du Québec recoivent cette revue. De facon intéressante, au cours des semaines qui ont suivi la parution de l'article, les ventes d'Estrogel et de Prometrium ont augmenté d'environ 25%, causant une rupture de stock au Québec. Est-ce un hasard?



    Pour nos membres du Club Privilège: Horm. bioidentique vs classique

    Débat entre 3 femmes médecins québécoises spécialisées dans la ménopause: Dre Michèle Moreau, omnipraticienne, Dre Sylvie Dodin, gynécologue-obstétricienne et M.Sc. et Dre Sylvie Demers, omnipraticienne et PhD en médecine expérimentale (Passeport Santé, 14 avril 2009)



    Pour nos membres du Club Privilège: Hormones - Informations pratiques

    Article de Francoise Ruby, journaliste à Passeport Santé, sur l'hormonothérapie féminine bio-identique - informations pratiques (5 mars 2010)



    Pour nos membres du Club Privilège: Réponses à 12 questions

    Bouffées de chaleur; Antidépresseurs et ménopause; Mémoire à la dérive; Insomnie; Moral à terre; Libido à zéro; Sécheresse et atrophie vaginales; Trop tard pour l'hormonothérapie?; Pilule contraceptive et préménopause; Effets indésirables; Contre-indications; Comment parler des hormones bio-identiques à son médecin? (Passeport Santé, 8 mars 2010)



    Pour nos membres du Club Privilège: Réponses Dre Demers à 6 questions

    Prendre des hormones ou pas?; Hormones bio-identiques et cancer du sein; Combien d'années? Font-elles grossir?; Et si on ne ressent pas de symptômes?; Faut-il mesurer le taux d'hormones?; Les femmes hystérectomisées et ménopausées doivent-elles prendre de la progestérone? (Passeport Santé, 22 avril 2009)



    Les vrais effets des hormones féminines (magazine Moi & Cie)

    Dans le magazine MOI & Cie du mois de novembre 2011, la journaliste scientifique Lucie Turgeon fait le point avec la Dre Demers sur les vrais effets des hormones féminines, que ce soit celles contenues dans les contraceptifs ou dans l'hormonothérapie féminine.



    Pour ceux et celles qui n'ont pas vu les documentaires sur la ménopause et l'andropause

    Vous pouvez visionner ces deux documentaires percutants (réalisatrice: Marie Nadeau) sur le Web. Taper dans Google: Canal vie maudites hormones et vous aurez accès à ces deux documentaires, à quatorze capsules complémentaires sur la ménopause et l'andropause, un forum de discussion et autres renseignements.



    Pour nos membres du Club Privilège: Émissions ostéoporose (par Dre Demers)

    Deux émissions sur l'ostéoporose:

    • Émission no. 1: Témoignage de Marie-Nicole, castrée à l'âge de 21 ans, et qui témoigne des conséquences dans sa vie de tous les jours d'un déficit en hormones féminines (ostéoporose, fibromyalgie, etc.) (durée: 20 min 14 sec).
    • Émission no 2: Comprendre la physiologie de l'ostéoporose ménopausique (de loin la principale cause d'ostéoporose) et le rôle capital des hormones ovariennes dans la prévention de l'ostéoporose; Connaître les principaux médicaments prescrits pour traiter et prévenir l'ostéoporose (durée: 30 min 35 sec).


    Pour nos membres du Club Privilège: Documentaire sur l'andropause (Canal Vie)

    Documentaire sur l'andropause diffusé à Canal Vie (première diffusion: 10 octobre 2011) informatif et innovateur

    Participants: quatre hommes (Régis, 49 ans, Yves, 62 ans, André, 64 ans et Georges, 68 ans), quatre médecins (Dr Jean Drouin, omnipraticien, Dr Jean Mailhot, endocrinologue, Dr Jean-Patrice Baillargeon, endocrinologue et Dre Sylvie Demers, omnipraticienne et docteure en médecine expérimentale), un biochimiste clinique (Dr Gilles Brisson) et un psychologue (Yvon Dallaire)

    Réalisatrice et productrice: Marie Nadeau

     



    Pour nos membres du Club Privilège: Documentaire sur la ménopause (Canal Vie)

    Documentaire sur la ménopause diffusé à Canal Vie (première diffusion: 3 octobre 2011) qui remet les pendules à l'heure.

    Participants: quatre femmes (Réjeanne, 54 ans, Francoise, 52 ans, Francine, 56 ans et Lorraine, 57 ans) et quatre médecins (Dre Johanne Blais, omnipraticienne, Dre Michèle Moreau, omnipraticienne, Dr Michel Fortier, obstétricien-gynécologue et Dre Sylvie Demers, omnipratienne et docteure en médecine expérimentale)

    Réalisatrice et productrice: Marie Nadeau



    Pour nos membres du Club Privilège: Critique intéressante d'un médecin

    Dans Chroniques et autres écrits:

    • Hormones au féminin - Repensez votre santé: article du Dr René Lavigueur, médecin, qui en fait l'analyse dans son article intitulé: Hormones et ménopause et qui a paru dans: Les cahiers de lecture de l'Action Nationale (été 2009)


    Pour nos membres du Club Privilège: Contraceptifs et Hormonothérapie

    Dans Chroniques et autres écrits:

    • Décoder les hormones féminines (4 octobre 2011): Pour ceux qui désirent connaître tous les contraceptifs et tous les types d'hormonothérapie disponibles au Canada (liste mise à jour le 4 octobre 2011)


    Important: Documentaire sur l'andropause à Canal Vie

    Documentaire à Canal Vie à ne pas manquer le 10 octobre prochain!

    S'intitulant MAUDITES HORMONES!, ce documentaire démystifie l'andropause et l'hormonothérapie masculine.



    Pour nos membres du Club Privilège: Entrevue Web Dre Demers (Passeport Santé, 14 avril 2009)

    Entrevue sur le web intitulée: Traiter la ménopause avec les hormones bio-identiques de la Dre Demers avec la journaliste Lucie Dumoulin dans les locaux de Passeport Santé à Montréal (14 avril 2009)

     



    Pour nos membres du Club Privilège: Encore un article démagogique sur l'hormonothérapie!

    Il est plus que temps de défaire les mythes tenaces concernant l'hormonothérapie qui ont pour but de maintenir les femmes dans un état de peur face à l'hormonothérapie féminine.

    Voici une réplique de la Dre Demers, non publiée dans les médias, à propos d'un article-choc alarmiste sur l'hormonothérapie intitulé: Les dangers de l'hormonothérapie encore démontrés! et qui a défrayé les manchettes des grands médias à travers le pays (29 septembre 2010).



    Important: Documentaire sur la ménopause à Canal Vie

    Documentaire à Canal Vie à ne pas manquer le 3 octobre prochain! S'intitulant MAUDITES HORMONES, ce documentaire remet enfin les pendules à l'heure sur l'hormonothérapie féminine.



    Pour nos membres du Club Privilège: Dre Demers à l'émission: Les Docteurs

    Dans Émissions;

    • Dre Demers répond à deux questions à l'émission "Les Docteurs", Radio-Canada (27 septembre 2011) concernant la ménopause et la dépression ainsi que la prise de soya chez les femmes ayant eu un cancer du sein.


    Pour nos membres du Club Privilège: Diapos de 2 conférences données à des médecins

    Diapositives de la conférence de la Dre Demers présentée au Colloque scientifique de l'Association des Médecins Omnipraticiens de Montréal devant environ 150 médecins (19 novembre 2010). Cette conférence s'intitule:

    Diapositives de la Conférence de Dre Demers présentée au Congrès La thérapeutique de la Fédération des Médecins Omnipraticiens du Québec devant environ 300 médecins (15 septembre 2011). Cette conférence s'intitule:



    Pour les membres du Club Privilège: Diapos conférence (anglais)

    Diapositives de la conférence intitulée: Reconsidering female hormone therapy donnée par la Dre Demers le 8 avril 2011 à l'Hôpital général Juif de Montréal (Jewish General Hospital) dans le cadre d'un symposium - Update of Women' Health Symposium - organisé par le Dr Togas Tulandis, obstétricien-gynécologue.



    Club Privilège: Émission spéciale sur l'ostéoporose (Dre Demers)

    Pour nos membres du Club Privilège, la prochaine émission qui portera sur l'ostéoporose sera enregistrée le 7 octobre 2011 et sera disponible par la suite.



    Pour nos membres du Club Privilège: Plein d'infos!

    Dans radio:

    • Entrevue de la Dre Demers avec Danielle Grenier, animatrice de l'émission Divines Tentations à Radio-Canada Ottawa (12 avril 2008)
    • Entrevue de la Dre Demers avec Anne Godin, animatrice de l'émission Anne et compagnie, Radio-Canada Péninsule acadienne (11 octobre 2008)
    • Prendre ou non des hormones? Débat entre la Dre Demers, médecin omnipraticienne et docteure en médecine expérimentale et le Dr Robert Sabbah, médecin obstétricien-gynécologue avec Pierre Maisonneuve à l'émission Maisonneuve en direct (janvier 2009)

    Dans Émissions:

    • Extrait d'émission Toc Toc docteur, Canal Vie avec un biochimiste sur les dosages hormonaux (23 novembre 2009)
    • Dre Demers à l'émission Quand passe la cigogne et qui parle des bienfaits des hormones féminines durant la grossesse (6 septembre 2010)

    Dans Chroniques:

    • Article dans le magazine Vita sur la Dre Demers par Karine Vilder, journaliste (mai 2009)
    • Josée Blanchette, Blogue sur le web: Post-préméno (4 juin 2010)

     



    Entrevue Dre Demers, etc., Gazette des femmes (juin 2011)

    Article écrit par Paule des Rivières à la Gazette des femmes (Conseil du statut de la femme) dans lequel elle interroge notamment différents intervenants qui ont des opinions différentes concernant l'hormonothérapie dont Dre Michèle Moreau, Mme Lydya Assayag et Dre Sylvie Demers (1er juin 2011).

    Par exemple, selon Mme Lydia Assayag, directrice du Réseau québécois pour la santé des femmes, il faut limiter l'usage de l'hormonothérapie le plus possible: la ménopause incarne la sagesse du corps... Pour la Dre Demers, la ménopause fait partie du vieillissement: elle n'incarne pas la sagesse du corps! La chute des taux des hormones féminines est responsable d'un grand nombre de problèmes de santé chez les femmes. Il faut mettre fin à l'ignorance des bienfaits des hormones féminines qui est responsable de la maltraitance des femmes.

     



    Pour nos membres du Club Privilège: Des réponses à vos questions! - épisode 2

    Émission web animée par Dre Demers qui répond aux questions de France, membre du Club Privilège. Plusieurs sujets y sont discutés (durée: 1h 15 min 20 sec).



    Pour nos membres du Club Privilège: Des réponses à vos questions! - épisode 1

    Émission web animée par Dre Demers qui répond aux questions de France, membre du Club Privilège. Plusieurs sujets y sont discutés (durée: 1h 20 min 40 sec).



    Hormones au féminin...en France!

    Une nouvelle édition d'Hormones au féminin : Repensez votre santé est publiée en France depuis le 20 avril 2011 par la maison d'Édition Marabout sous le titre : Tout ce que les femmes doivent savoir sur les hormones.

    Hormones au féminin: Repensez votre santé est également disponible sous une forme audio (CD-MP3) depuis le 1er janvier 2010. Éditeur: Alexandre Stanké (collection Coffragants).



    Nouvelles émissions animées et produites par Dre Demers sur le web

    Bonne nouvelle pour les membres du Club Privilège.

    Le 15 avril prochain, Dre Demers animera une première émission sur le Web concernant l'hormonothérapie. La première émission s'intitule: Enfin des réponses à vos questions! (épisode 1)

    Dre Demers répond à plusieurs questions de France, membre du Club Privilège (durée: environ 1 heure 20 min.)



    Hormones au féminin: Repensez votre santé... sur CD-MP3 (version abrégée)

    Hormones au féminin: Repensez votre santé (version abrégée) est disponible depuis le 1er janvier 2010 sous une forme audio: CD-MP3.

    Éditeur: Alexandre Stanké (Collection Coffragants)



    Pour les membres du Club Privilège: Débat Louise Lambert-Lagacé et Dre Demers (29 novembre 2010)

    Des hormones contre la ménopause? Débat sur l'hormonothérapie féminine à l'émission radiophonique Charette en direct (Société Radio-Canada, Montréal) du 29 novembre 2010

    Débat passionnant animé par Christiane Charette entre Louise Lambert-Lagacé, nutritionniste de renommée internationale et la Dre Sylvie Demers, médecin, docteure en médececine expérimentale et spécialiste de la ménopause et de l'andropause.

    Alors que Dre Demers affirme que l'hormonothérapie féminine bio-identique (bien prescrite) est bénéfique pour les femmes (santé et bien-être), Mme Lambert-Lagacé soutient que l'hormonothérapie est dangereuse et qu'il est préférable que les femmes s'en abstiennent autant que possible.



    Pour nos membres du Club Privilège: Plein d'infos!

    1. Lettre envoyée par la Dre Demers à Josée Blanchette, journaliste et chroniqueure dans Le Devoir, et qui a paru dans son blogue;
    2. Article à la Une du journal Le Devoir du 19 juillet 2010 intitulé: "Sexisme hormonal dans les cabinets" de la journaliste Amélie D'Aoust-Boisvert qui a interviewé la Dre Demers. Le sous-titre était: - Cessons de traiter la ménopause avec des antidépresseurs, réclame la Dre Sylvie Demers.
    3. Article de la Dre Demers paru dans Le Devoir suite au commentaire alarmiste de Louise Lambert-Lagacé concernant l'hormonothérapie dans le courrier des lecteurs, et intitulé: "L'ignorance et la peur contre l'hormonothérapie"
    4. Ma réplique non publiée dans les médias suite à la nouvelle-choc parue dans plusieurs médias en octobre 2010: "Les dangers de l'hormonothérapie encore démontrés". Il est plus que temps de défaire des mythes tenaces et cesser de toujour faire peur aux femmes!


    Ouverture d'une clinique de ménopause-andropause à Québec

    Nous sommes heureux de vous annoncer qu'une clinique ménopause-andropause a vu le jour à Québec le 1er juin 2010. Sous la bannière de l'Institut privé de chirurgie à Québec, avec laquelle j'ai une entente de formation et de supervision médicale, cette clinique offre des soins complets en médecine familiale.

    Pour plus de renseignements, vous pouvez appeler au numéro de téléphone suivant: 418-687-7328, sans frais 1-877-687-7328.



    Hormonothérapie féminine et cancer des ovaires: Entrevue à Passeport Santé avec Dre Demers (juillet 2009)

    Entrevue le 16 juillet 2009 des docteures Sylvie Demers et Sylvie Dodin, spécialistes de la ménopause, avec Martin LaSalle, journaliste à Passeport Santé à propos d'un article scientifique reliant la prise d'hormonothérapie avec une légère hausse du risque de cancer des ovaires.



    Pour nos membres du Club Privilège: Hormones au féminin dans la revue Le Médecin du Québec (septembre 2008)

    Brève analyse d'Hormones au féminin: Repensez votre santé par Francine Fiore, journaliste, dans le Médecin du Québec (septembre 2008)



    Pour les membres du Club Privilège: Entrevue radiophonique Dre Demers à Paul Arcand

    Entrevue radiophonique dela Dre Demers avec Mario Langlois à l'émission de Paul Arcand: Puisqu'il faut se lever, 98,5 FM le 20 juillet 2010.



    Pour nos membres du Club Privilège: Le volcan qui gronde! (forum de discussion)

    Le volcan qui gronde! est un forum de discussion qui vous permet d'émettre vos opinions et d.échanger avec les aures membre.

    À vous la parole!



    Pour nos membres du Club Privilège: Importance des dosages hormonaux

    Dans cette chronique, Dre Demers nous parle de l'histoire véridique d'une femme ménopausée qui prenait de l'hormonothérapie féminine bio-identique depuis des années et qui allait très bien. Un jour, elle a présenté un épisode des saignements.

    Les médecins craignaient que madame ait un cancer de l'endomètre.

    Vous comprendrez par cette histoire l'importance des dosages hormonaux qui auraient permis de comprendre la raison des saignements de madame et de faire les investigations appropriées sans paniquer.



    Pour nos membres du Club Privilège: Sexisme et suppléments de calcium

    Il faut lire la chronique de la Dre Demers qui croit que la recommandation pratiquement systématique, pour les femmes de 50 ans et plus, de prendre des suppléments de calcium est sexiste et nocive.



    Pour les membres du Club Privilège: Archives (depuis 2006)

    Archives des conférences données par Dre Demers ainsi que des différents médias auxquels Dre Demers a participé depuis 2006



    Pétition pour la couverture de l'hormonothérapie bio-identique par la RAMQ

    Une pétition électronique pour que l'hormonothérapie féminine bio-identique soit remboursée par la RAMQ a été déposée à l'Assemblée nationale par Bernard Drainville. La date pour signer était du 16 mars au 16 juin 2010. 

    Trois femmes se sont impliquées très activement dans la mise sur pied de cette pétition: Christine Bouchard de Sorel-Tracy (initiatrice), Francine Bergeron de Sorel-Tracy et Marie Vanier de Montréal. Malheureusement, elles ont recu très peu de réponses suite à leurs demandes auprès des différents médias. Elles ont travaillé d'arrache-pied afin d'informer la population de l'existence ainsi que du bien-fondé de cette pétition.

    Actuellement, seules des hormones non bio-identiques sont couvertes par la RAMQ (les hormones féminines bio-identiques étant considérées comme des médicaments d’exception). Cette cause est très importante puisque l'hormonothérapie féminine bio-identique a une valeur inestimable pour le bien-être et la santé des femmes.

    L'hormonothérapie masculine bio-identique est couverte pour les hommes...

    Malheureusement, le ministre de la santé le Dr Yves Bolduc, n'a pas jugé nécessaire de recommander un changement à la loi actuelle, qui fait des hormones féminines bio-identiques des médicaments d'exception.



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